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Le Premier ministre a confirmé que les propositions budgétaires du gouvernement, annoncées un peu après le 14 juillet, permettront de réduire le déficit à 4,6 % du PIB en 2026.
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Par Public Sénat
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C’était l’une des promesses de campagne d’Emmanuel Macron. Prévu dans le nouveau Budget de la Sécurité sociale, l’allongement du congé paternité devrait être effectif en juillet 2021. Le texte prévoit le doublement du congé paternité, qui passera ainsi de 14 à 28 jours, dont sept jours obligatoires. Une réforme financée par la Sécurité sociale, pour un coût estimé à plus de 500 millions d’euros en 2021. Une nouvelle qui fait bondir certains sénateurs de droite. Le 9 novembre, le groupe Les Républicains au Sénat a donc déposé deux amendements visant à réduire la portée de cette mesure.
Le premier, co-signé par Bruno Retailleau, le président du groupe LR à la Haute assemblée, et Chantal Deseyne, prévoit d’abroger le caractère obligatoire des sept jours de congé paternité prévus par la réforme. Le second amendement, signé par 25 sénateurs, prévoit que l’allongement de ce congé ne s’applique « qu’aux salariés titulaires d’un CDI ou d’un CDD de minimum 6 mois dans la même entreprise ». « Ma position sur le congé paternité n’est pas du tout de donner le choix aux entreprises de l’accorder ou non, comme j’ai pu l’entendre, mais bien que les salariés restent libres de le prendre ou non », soutient Bruno Retailleau sur Twitter.
Alain Milon, ancien président de la commission des Affaires sociales, prend toutefois le contrepied de la position du groupe. Invité sur le plateau de Parlement Hebdo, le sénateur LR affirme : « Je ne suis pas d’accord avec Bruno Retailleau. Ce n’est pas une mesure que j’aurais prise, car on ne peut pas dire que ce soit une mesure qui assure l’avenir de la Sécurité sociale telle qu’on la connaît, mais c’est une mesure respectable. Je ne vois aucun problème, et je la voterai », assure le sénateur.
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