Interpellé lors des questions d'actualité au gouvernement, par la présidente du groupe communiste au Sénat, Eliane Assassi, concernant l’assassinat terroriste de Samuel Paty, le premier ministre a assuré que le combat contre « l’islamisme politique et l’islamisme radical » devait être mené « dans l’unité ».
Jean Castex : « Nous vaincrons dans l’unité »
Interpellé lors des questions d'actualité au gouvernement, par la présidente du groupe communiste au Sénat, Eliane Assassi, concernant l’assassinat terroriste de Samuel Paty, le premier ministre a assuré que le combat contre « l’islamisme politique et l’islamisme radical » devait être mené « dans l’unité ».
« Samuel Paty est mort en héros. Aujourd’hui, nous devons nous lever pour saluer sa mémoire, et pour mener cette reconquête républicaine qui place l’humain au cœur des décisions ». A l’occasion des questions au gouvernement, ce mardi, la présidente du groupe communiste au Sénat, Eliane Assassi, a interpellé Jean Castex, suite à l’assassinat terroriste de Samuel Paty. La sénatrice a ainsi demandé au gouvernement de « remettre en marche la République laïque, démocratique et sociale », en réaction à « cette mort tragique ».
« A travers la personne de Samuel Paty, c’est la République qui est visée », a répondu Jean Castex. « Et au cœur de la République et de ses valeurs figurent l’Education nationale, la liberté d’enseigner, de penser, de s’exprimer. Bien au-delà de Samuel Paty, la cible de cet ennemi que nous connaissons et devons nommer : l’islamisme politique, l’islamisme radical qui est l’un des terreaux du terrorisme, c’est la République. Leur objectif est aussi celui-là : nous diviser, nous monter les uns contre les autres affaiblir la République, nous pousser à faire ou à dire des choses qui ramèneraient dans leurs filets l’adversaire de la République. »
Le projet de loi contre le séparatisme arrive « à point nommé »
Le premier ministre a ensuite rappelé les mesures prises par le gouvernement, en réaction à cet attentat, pour lutter contre la propagation des actes terroristes : des moyens mis en place pour la prévention de ces actes, le nombre d’attentats déjoués depuis 2017. Le chef du gouvernement a tenu à rappeler que le projet de loi sur la lutte contre le séparatisme, présenté par Emmanuel Macron aux Mureaux arrivait « à point nommé », que des moyens seraient rapidement alloués pour « lutter contre la haine en ligne » et pour dissoudre les groupements menaçant l’ordre républicain. « La République et la France ont été attaquées, mais nous vaincrons dans l’unité et dans la détermination, parce que ces valeurs de la République, nous les partageons », a conclu Jean Castex.
Rebondissant sur ces propos, le chef de file des sénateurs Les Républicains, Bruno Retailleau, a également interpellé le premier ministre. « Êtes-vous prêt à mener ce combat qui doit être global ? Le texte qui nous parviendra en février : comportera-t-il oui ou non des mesures pour remédier à ce désordre migratoire ? », a-t-il interrogé. « Le gouvernement n’est pas simplement sidéré ou en colère, il est déterminé et à la manœuvre. Je regrette qu’on soit questionnés sur notre prétendue inefficacité », a rétorqué Jean Castex. « Notre action, elle est tous azimuts (…) Notre main n’a jamais tremblé, la mienne en particulier ne tremblera pas »
Le Conseil constitutionnel a censuré jeudi plusieurs articles clés de la proposition de loi de Gabriel Attal pour durcir la justice des mineurs, adoptée mi-mai par le Parlement, dont celui visant à ne plus appliquer l’atténuation des peines pour les mineurs.
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Saisi par des députés et des sénateurs de gauche, le Conseil constitutionnel va rendre sa décision sur la proposition de loi de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, qui vise à durcir la justice des mineurs. Le texte qui durcit considérablement le droit existant, avait conduit à une levée de boucliers de la gauche dans les deux hémicycles.
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