Jean Lassalle compte présenter une liste aux Européennes et cherche de l’argent
Le député non-inscrit des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a affirmé mercredi qu'il comptait présenter une liste aux élections...

Jean Lassalle compte présenter une liste aux Européennes et cherche de l’argent

Le député non-inscrit des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a affirmé mercredi qu'il comptait présenter une liste aux élections...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le député non-inscrit des Pyrénées-Atlantiques Jean Lassalle a affirmé mercredi qu'il comptait présenter une liste aux élections européennes et cherchait des financements, dénonçant le coût selon lui élevé d'une telle démarche.

"Je suis partant", a indiqué à l'AFP l'ancien candidat à l'élection présidentielle (1,21% en 2017), confirmant l'intention auparavant annoncée sur Sud-Radio de "porter une parole aux Européennes 2019 pour éviter l'horreur que l'on nous promet"

"Je veux constituer une liste, si j'y arrive, de maires, de ruraux, d'entrepreneurs petits et moyens, venant de partout, mais aussi d'intellectuels et des chômeurs", a-t-il précisé à l'AFP, "une liste représentative de notre temps et de la République des provinces et des territoires".

S'il a dit avoir des colistiers -"Je pourrais pratiquement faire deux listes"-, il a déploré qu'il "faille aujourd'hui entre 800.000 euros et 1 million d'euros" pour financer cette démarche.

M. Lassalle assure disposer du "quart" (de la somme nécessaire) et dit qu'on lui "a proposé des financements", notamment "un petit peu venus de Russie et de Suisse". "Ces financements avaient l'air bien, ils venaient de personnages qui avaient pignon sur rue mais ne rentraient pas dans les critères définis par la loi: 7.000 euros par personne ou 15.000 par foyer fiscal. Je ne veux pas en dire plus, car je ne les ai pas acceptés."

Un tel coût pour faire campagne, "c'est une manière de sortir du jeu un certain nombre de gêneurs qui auraient pu avoir leur mot à dire pour éviter un combat entre les non-européens convaincus et les pro-européens convaincus", a ajouté le député.

M. Lassalle, qui avait endossé un gilet jaune à l'Assemblée peu après le début du mouvement en novembre, affirme qu'il "continue à parler" aujourd'hui avec des "gilets jaunes".

"Depuis le début, j'ai trouvé que c'était la dernière forme d'expression du génie français et que ce mouvement était d'inspiration révolutionnaire", assure l'ancien compagnon de route de François Bayrou au MoDem.

Fin février, un sondage Ipsos-Sopra Steria créditait son mouvement Résistons! de 1,5% d'intentions de vote dans le scénario d'une élection européenne avec la présence d'une liste "gilet jaune".

Le député des Pyrénées-Atlantiques a déjà annoncé en septembre dernier qu'il serait candidat aux élections présidentielles de 2022.

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

Jean Lassalle compte présenter une liste aux Européennes et cherche de l’argent
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le