Jean-Luc Mélenchon : « Monsieur Macron est le plus mal élu des présidents de la Vème République »

Jean-Luc Mélenchon : « Monsieur Macron est le plus mal élu des présidents de la Vème République »

Pour le député Insoumis la réélection du président sortant, Emmanuel Macron n’est pas un choix politique définitif pour le pays. Dans son intervention, Jean-Luc Mélenchon a invité ses militants à repartir en campagne pour battre « Monsieur Macron » et « changer de cap » en élisant une majorité de députés de la nouvelle Union Populaire lors des élections législatives de juin.
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Par Louis Dubar

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Quelques minutes après l’annonce des résultats du second tour de l’élection présidentielle, le chef de file de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a pris la parole. Le troisième homme du premier tour s’est félicité de la défaite de Marine Le Pen. « Les urnes ont tranché […]. Madame Le Pen est battue. La France a refusé clairement de lui confier son avenir et c’est une très bonne nouvelle pour l’unité de notre peuple. » Concernant le président sortant, le député des Bouches-du-Rhône fustige une réélection par « défaut. » « Monsieur Macron est le plus mal élu des présidents de la Vème République. Sa monarchie présidentielle survit par défaut et sous la contrainte d’un choix biaisé. Il surnage dans un océan d’abstentions, de bulletins blancs et nuls. »

L’ancien candidat a également exprimé ses préoccupations sur les conséquences économiques et sociales d’un nouveau mandat d’Emmanuel Macron. « Ma pensée se tourne vers les futures victimes de cette situation. Les personnes usées qui partiront à la retraite trois ans plus tard et les personnes prises à la gorge financièrement, qui ne verront pas les prix bloqués. »

Celui qui se verrait bien Premier ministre à la suite des élections législatives de juin prochain, appelle ses militants et sympathisants à repartir en campagne : « Le troisième tour commence ce soir. » Pour le dirigeant de la France Insoumise, les élections législatives le 12 et 19 juin représentent une nouvelle opportunité politique, « un moyen de changer de cap. » « Ne vous résignez pas, entrez dans l’action, franchement, massivement », explique-t-il à ses sympathisants. « Vous pouvez battre Monsieur Macron et choisir un autre chemin. […] Le 12 et 19 juin, un autre monde est encore possible si vous élisez une majorité de députés de la nouvelle Union Populaire qui doit s’élargir », poursuit-il.

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