Jean-Marie Le Pen a appelé au rassemblement des petites structures d'extrême droite, lors d'une réunion publique samedi soir à Palavas-les-Flots (Hérault) qui lançait la campagne de son micro parti, les Comités Jeanne aux élections législatives.
"Il n'est que temps de faire le rassemblement, le temps n'est ni au calme ni à l'apaisement, il est à la mobilisation", a lancé le président d'honneur du FN qui s'est présenté sur l'estrade d'une salle municipale peu après 19H00, poings levés, sur le choeur des esclaves de Nabucco, de Giuseppe Verdi, applaudi chaleureusement pas l'assistance.
"La France doit être mobilisée, vite", a-t-il ajouté en clôture de son discours, assis à la tribune aux côtés des représentants de plusieurs formations politiques identitaires comme Riposte laïque, Terre et Peuple, le Parti de la France, la Ligue du Midi, Synthèse nationale et la Fédération nationale des harkis et rapatriés d'Algérie.
M. Le Pen, qui a félicité Donald Trump pour son élection et a annoncé le retour du défilé du 1er mai à Paris, a longuement disserté sur "l'immigration (qui) a ruiné la France", estimant qu'"il faut supprimer tout de suite toute immigration légale".
Il n'a fait mention ni de sa fille, Marine Le Pen, ni de son engagement aux législatives avec les Comités Jeanne alors que ce meeting, le premier depuis sa campagne pour les élections européennes en 2014, devait acter la participation de sa microstructure créée après son exclusion du parti en août 2015.
"Il ne veut en aucun cas que les Comités Jeanne puissent être perçus par l'opinion comme interférant dans la campagne de Marine Le Pen", a expliqué à l'AFP Lorrain de Saint-Affrique, secrétaire général de la formation politique.
Jean-Marie Le Pen lors d'une réunion publique à Palavas-les-Flots (Hérault) qui lançait la campagne de son micro parti, le 21 janvier 2017
AFP
Selon M. de Saint-Affrique "deux cents circonscriptions et des candidats valables" ont été repérés ; ces derniers, qui pourraient atteindre le nombre de 250, devront souscrire à "une charte des valeurs en une dizaine ou une quinzaine de points" éditée ultérieurement afin de bénéficier du label du microparti.
Les représentants politiques associés à ce meeting, comme Carl Lang pour le Parti de la France ou Pierre Vial pour Terre et Peuple, avaient pris auparavant la parole, derrière un pupitre blanc sur lequel était dessinée en rouge une femme portant un drapeau avec la mention +Jeanne, au secours!+.
Les organisateurs, qui attendaient 2.000 personnes pour ce banquet politique, ont accueilli 688 convives.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.
Le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, a interpellé ce 7 mai, lors des questions au gouvernement, le Premier ministre François Bayrou sur les projets de référendum évoqués ces derniers jours par l'exécutif.
Réagissant à la publication d’un livre à charge sur le fonctionnement de la France insoumise, Patrick Kanner, le président du groupe PS au Sénat, épingle le rôle joué par Jean-Luc Mélenchon. Il appelle la gauche à tirer les enseignements de cet ouvrage.