Jean-Marie Le Pen a considéré lundi qu'il aurait désormais "plus de droit que quiconque" à utiliser le nom de Front national maintenant que sa fille Marine a rebaptisé le parti, une décision qu'il a qualifiée d'"assassinat politique".
Il a par ailleurs estimé sur France Inter qu'il conservait le titre de président d'honneur: il n'est "pas tout à fait supprimé", a-t-il estimé. "Le titre qui m'a été donné par le congrès de 2011, je le conserve": "il l'a été en vertu des services que j'ai rendus et il me paraît extrêmement difficile de me le retirer", a-t-il tranché.
Interrogé sur France Inter pour savoir s'il allait adhérer au Rassemblement national, nouveau nom soumis à l'approbation des militants FN, il a répondu "certainement pas", et "je fais toute réserve sur les possibilités que j'ai éventuellement pour reprendre le nom de Front national".
"Ca veut dire que si Mme Le Pen abandonne le titre de Front national je crois que j'ai plus le droit que quiconque à en user si j'ose dire", a-t-il ajouté.
Photo d'archives de l'ancien président du Front national Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) le 27 janvier 2016
AFP/Archives
Interrogé pour savoir s'il allait créer un autre parti au nom de Front national, il a répondu "on ne sait pas".
L'abandon du nom Front national au profit de Rassemblement national "n'apporte rien de nouveau" et c'est "un véritable assassinat politique", a ajouté M. Le Pen.
Il est "désastreux qu'on abandonne le nom Front national car c'est un repère inimitable et incontournable", a-t-il ajouté, en estimant que Marine Le Pen a "manqué d'imagination semble-t-il" en choisissant ce nouveau nom, qui a "déjà été utilisé deux fois, une fois aux cantonales de 1985 et une fois aux législatives de 1986".
Le FN c'est "une âme, une histoire, un passé. Faire fi de tout ça me paraît désastreux", a-t-il insisté.
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