Jean-Raymond Hugonet, un « sénateur atypique » batteur de rock
Invité de l’émission « Questions aux Sénateurs » mercredi, Jean-Raymond Hugonet, membre du groupe LR, a évoqué sa passion pour la musique.

Jean-Raymond Hugonet, un « sénateur atypique » batteur de rock

Invité de l’émission « Questions aux Sénateurs » mercredi, Jean-Raymond Hugonet, membre du groupe LR, a évoqué sa passion pour la musique.
Public Sénat

Par Julien Chabrout

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

On connaît la passion de Jean-Paul Huchon pour le rock. L’ex-président PS de la région Ile-de-France n’est pas la seule personnalité politique à s’intéresser à la musique. Invité de l’émission « Questions aux Sénateurs » mercredi, Jean-Raymond Hugonet est longuement revenu sur sa passion. « Je suis un sénateur tout à fait atypique car je suis musicien. Je suis batteur de rock, de pop, de folk », a-t-il déclaré auprès de Jean Massiet.

Joueur de batterie dès l’âge de 10-11 ans, le sénateur de l’Essonne membre du groupe Les Républicains n’a pas sacrifié la musique au profit de la politique, malgré ses 17 années de mandat comme maire de Limours (Essonne). « Je suis toujours musicien. Avec mon groupe pop folk ‘Rosewood’, on arrive à jouer une fois par mois en moyenne. On fait des reprises, par exemple de Bob Dylan et Patti Smith », détaille le sénateur apparenté LR, non encarté, qui a assisté à un concert de David Bowie, à la fin des années 1970, au Pavillon de Paris. « Il m’a mis une claque monumentale, je n’avais jamais vu un concert comme celui-ci », se souvient le batteur professionnel.

Le profil de Jean-Raymond Hugonet, 61 ans, dénote quelque peu au Sénat. Il fait pourtant le lien… entre le rock et le Sénat. « Par certains côtés, c’est rock le Sénat. Le rock, c’est une fondation, c’est une culture profonde, ce n’est pas une mode et au Sénat on a cette culture profonde des territoires. Il y a une vraie similitude », estime l’ex-Conseiller régional d’Ile-de-France.

Autre parallèle entre la politique et la musique fait par le sénateur : le besoin d’écoute. « La première qualité du musicien, c’est qu’avant même de jouer, il écoute. Vous avez beaucoup de musiciens qui sont très bons techniquement mais qui n’écoutent pas les autres quand ils jouent. En politique c’est la même chose : si vous jouez sans écouter les autres, vous restituez une partition qui au final n’intéresse pas grand monde, si ce n’est vous, ou alors ceux que vous arrivez à capter », explique-t-il. Comme un message adressé à certains collègues et adversaires politiques.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Jean-Raymond Hugonet, un « sénateur atypique » batteur de rock
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le