Journaliste enlevé au Mali : « Une fois de plus la presse paye le prix fort de ces combats », soutient Christian Cambon

Journaliste enlevé au Mali : « Une fois de plus la presse paye le prix fort de ces combats », soutient Christian Cambon

Interrogé sur la prise d’otage d’un journaliste français au Mali, le sénateur LR estime que la France devra trouver un moyen de le libérer avec les informations dont elle dispose sur place, sans pour autant rentrer dans des négociations financières, qui « alimentent cette machine terroriste ».
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« Tristesse et inquiétude ». Tel est le constat du sénateur Les Républicains Christian Cambon, alors qu’une vidéo d’un journaliste français affirmant être détenu en otage par une des branches d’Al-Quaïda vient d’être mise en ligne. « Nous croyions être débarrassés de ce fléau des prises d’otages, malheureusement les méthodes de ces terroristes recommencent », commente le sénateur. Olivier Dubois, correspondant pour « Libération » et « Le Point Afrique » avait disparu depuis plusieurs semaines dans la région sensible de Gao, au Mali. « Être à Gao par les temps qui courent c’est assez périlleux, mais on doit reconnaitre aux journalistes la nécessité d’aller sur le terrain », soutient Christian Cambon. « Malheureusement, toute personne occidentale est une proie fléchée pour ces terroristes, il faut maintenant le retrouver. »

Interrogé sur la nécessité de mener des négociations, le sénateur LR soutient : « On ne peut pas souhaiter la négociation, ni le paiement en argent qui ne fait qu’alimenter cette machine terroriste, mais évidemment la vie de cet otage est précieuse, surtout un journaliste, car une fois de plus la presse paye le prix fort dans ces combats. Il faut que nous arrivions à le libérer avec les moyens dont nous disposons sur place. » Pour Christian Cambon, toutefois, la France doit avoir une discussion avec les autorités maliennes, dont la méthode de libération des précédents otages pose question. « La France ne peut servir de monnaie d’échange à ces tractations entre l’Etat malien et les terroristes », estime le sénateur.

 

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