Politique
Gilbert Bouchet, sénateur de la Drôme est décédé des suites de la maladie de Charcot
Le sénateur Les Républicains de la Drôme, Gilbert Bouchet, est décédé ce lundi 20 octobre à l’âge de 78 ans, des suites de la maladie de Charcot.
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Par Alice Bardo
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Le Parti socialiste a payé un lourd tribut à l’élection présidentielle. Et les sondages lui prédisent une nouvelle déroute aux législatives, dont le premier tour a lieu dimanche. Celui réalisé par OpinionWay-ORPI pour Les Échos et Radio Classique crédite le PS de 7% des intentions de vote, derrière France insoumise (12%) et le FN (18%). L’institut Elabe pour BFMTV table, lui, sur deux points supplémentaires.
Pour autant, Juliette Méadel assure que « les idées (socialistes) sont toujours plébiscitées ». « C’est le parti en tant que structure, qu’appareil, qui est affaibli » assure l’ancienne porte-parole du PS. Elle le dit sans ambages, « le PS s’est tué lui-même » : « On n’était pas nombreux à dire qu’on soutenait le gouvernement tout en faisant jouer un esprit critique et constructif. Pendant cinq ans, on a assisté en permanence à un pilonnage de l’action du gouvernement. »
Elle redoute un raz-de-marée de la République en marche au Palais Bourbon et souligne un « risque pour la démocratie », au sens où « un parti hégémonique ne favorise pas le débat démocratique » : « Si vous avez à l’Assemblée nationale que des gens qui disent « amen », c’est mauvais même pour le gouvernement parce qu’on est meilleur dans la confrontation. »
L’ancienne secrétaire d’État aux victimes ne compte toutefois pas se placer dans une opposition pure et dure au gouvernement. Mais « il y a des lignes rouges à ne pas franchir », prévient-elle. Par exemple, elle est vivement opposée au contrôle des chômeurs souhaité par l’exécutif.
À l’inverse, elle rappelle être « favorable à l’état d’urgence » : « On ne peut pas envoyer un message politique d’affaiblissement ». Quant à la volonté du gouvernement de renforcer d’inscrire des mesures de l’état d’urgence dans le droit commun, elle se dit prête au dialogue : « Si le conseil d’État et le Conseil constitutionnel estiment que cela respecte nos principes fondamentaux pourquoi ne pas en discuter ? »
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