Kouchner juge « possible » pour lui de voter pour Macron
Bernard Kouchner, ancien membre du PS et ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, a jugé lundi "possible" de...

Kouchner juge « possible » pour lui de voter pour Macron

Bernard Kouchner, ancien membre du PS et ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, a jugé lundi "possible" de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Bernard Kouchner, ancien membre du PS et ancien ministre des Affaires étrangères de Nicolas Sarkozy, a jugé lundi "possible" de voter pour Emmanuel Macron à la présidentielle, disant ne pas voir "quelqu'un qui s'impose" à la primaire organisée par le PS.

"Je ne vois pas là quelqu'un qui s'impose", a déclaré M. Kouchner sur LCI, au lendemain du deuxième débat entre les candidats à la primaire, se demandant ce "qu'on pourrait faire avec les pièces détachées de chacun d'entre eux".

"J'hésite, je ne sais pas", a-t-il répondu à la question de savoir s'il voterait ou non pour Manuel Valls comme il l'avait précédemment laissé entendre.

"J'ai senti qu'il n'y en avait pas un seul qui avait l'envergure que je souhaitais", a-t-il ajouté, évoquant spontanément la candidature hors primaire de l'ancien ministre de l'Economie Emmanuel Macron.

"Il y a un autre monsieur, qui semble faire une ouverture plus large, ouvrir la porte et parler d'autre chose, ne pas scinder la France en deux comme on a l'habitude de le faire, (...) c'est M. Macron", a-t-il jugé.

A-t-il envie de voter pour lui ? "On va voir", a répondu M. Kouchner avant de lâcher, un peu plus tard: "c'est possible".

"Emmanuel Macron, c'est intéressant", a jugé l'ancien "french doctor". "Ce qui est intéressant c'est qu'il y ait beaucoup de monde à ses meetings, c'est-à-dire que les Français changent, ils sont moins partisans, sont moins sectaires".

"C'est vrai qu'il faut qu'il muscle un tout petit peu ses propositions", a-t-il ajouté, tout en saluant son "ouverture d'esprit", sa "façon d'aborder les choses, de n'insulter personne, de ne pas parler de la droite comme si elle était méchante et la gauche le problème".

M. Kouchner a jugé également que lors du débat, "Vincent Peillon a été bon sur l'Europe, évidemment Montebourg mauvais". Il s'est dit "positivement surpris" par Benoît Hamon, "bon" sur les réfugiés et le cannabis.

Interrogé sur le fait que François Hollande n'ait ostensiblement pas écouté le débat, assistant à un spectacle de Michel Drucker, M. Kouchner a jugé que "c'est un pied de nez qui lui ressemble bien". "Ca me fait de la peine pour lui, il valait mieux. Mais bon il n'a pas su s'imposer, c'est comme ça".

En 2007, M. Kouchner avait été exclu du PS, alors dirigé par François Hollande, après son entrée dans le gouvernement de François Fillon.

Partager cet article

Dans la même thématique

13-UNIS : la course en hommage aux 10 ans des attentats de novembre 2015
5min

Politique

Commémoration du 13 novembre : 10 ans après les attentats, la menace terroriste « s’accroît »

Alors que la France rend hommage aux victimes des attentats de Paris de 2015, le ministre de l’Intérieur a appelé les préfets à « renforcer les mesures de vigilance ». Le procureur national antiterroriste (Pnat) Olivier Christen, indique même que la menace terroriste, jihadiste, d’ultradroite ou émanant d’Etats étrangers « s’accroît ».

Le

France Paris Shooting
4min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015 : dix ans après, comment les lois antiterroristes ont évolué ?

Dix ans après le traumatisme des attentats du 13 novembre 2015, le cadre juridique permettant la prévention et la répression d’actes terroristes a largement évolué. Après les attaques du Bataclan, des terrasses parisiennes et du Stade de France ayant fait 131 morts et plus de 400 blessés, la France avait basculé dans l’état d’urgence, un régime juridique d’exception qui a influencé les évolutions législatives.

Le

Kouchner juge « possible » pour lui de voter pour Macron
4min

Politique

Immigration : Laurent Nunez a « bon espoir que le plan 3 000 places de centres de rétention administrative aboutisse en 2029 »

A l’approche de l’examen du budget, le ministre de l’Intérieur, Laurent Nunez était auditionné par commission des lois du Sénat a présenté des crédits en hausse pour la mission sécurité et immigration de son ministère. Il en a profité pour confirmer que l’objectif 3 000 places en des centres de rétention administrative, initialement prévu pour 2027, ne sera pas tenu, comme l’avait révélé un rapport du Sénat.

Le

5min

Politique

Budget : des sénateurs souhaitent assouplir le droit des successions pour favoriser les dons aux associations

Les sénateurs Bernard Jomier et Grégory Blanc (Place Publique) ont déposé un amendement au projet de loi de finances 2026, visant à élargir la liberté des légataires dans la transmission de leur patrimoine, pour favoriser les donations aux causes d’intérêt général. De quoi permettre un débat « le plus large possible » selon les élus, dans une séquence budgétaire intense.

Le