L’agresseur présumé de NKM présenté devant le tribunal lundi après-midi
L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet va être présenté au tribunal correctionnel de Paris lundi après-midi en vue de...

L’agresseur présumé de NKM présenté devant le tribunal lundi après-midi

L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet va être présenté au tribunal correctionnel de Paris lundi après-midi en vue de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'agresseur présumé de Nathalie Kosciusko-Morizet va être présenté au tribunal correctionnel de Paris lundi après-midi en vue de son procès pour violences et outrage "sur une personne chargée d'une mission de service public", a-t-on appris de source judiciaire.

Placé en garde à vue samedi, Vincent Debraize, 55 ans, maire d'une petite commune de Normandie, "a reconnu avoir insulté" la candidate LR, battue aux législatives à Paris, lors de leur altercation jeudi sur un marché de la capitale mais a contesté "tout contact physique", selon une source proche de l'enquête.

"Je vais demander un renvoi" de cette comparution immédiate souhaitée par le parquet, a déclaré Me Antoine Lachenaud, l'avocat du maire joint par l'AFP, son client sortant d'une "garde à vue longue et éprouvante de 48 heures suivie d'une nuit au dépôt".

L'ancienne ministre, qui avait été brièvement hospitalisée après avoir avoir chuté et perdu connaissance, s'est vu reconnaître deux jours d'incapacité totale de travail (ITT), a précisé la source judiciaire.

Samedi, à la veille du second tour des législatives, le maire de Champignolles (Eure) s'était rendu de lui-même à la convocation des policiers chargés de l'enquête.

Les enquêteurs ont entendu son récit et celui de Nathalie Kosciusko-Morizet lors d'une confrontation dans l'après-midi mais leurs versions s'opposent: "Il a reconnu avoir insulté NKM, avoir arraché les tracts et les avoir jetés en sa direction. En revanche, il nie tout contact physique et avoir bousculé" la candidate LR comme cette dernière l'affirme, a rapporté une source proche de l'enquête.

D'après le récit d'une journaliste de l'AFP, la candidate de 44 ans, battue dimanche par son adversaire de la République en marche Gilles Le Gendre, distribuait des tracts sur le marché de la place Maubert dans le Ve arrondissement lorsqu'un homme les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant de "bobo de merde".

"A ce moment-là, elle se protège, elle met sa main devant son visage pour se protéger et les tracts heurtant sa main de manière assez violente, elle reçoit sa propre main dans sa figure", a relaté Geoffroy Van der Hasselt, un photographe de l'AFP présent.

M. Debraize "reconnaît avoir dit +bobo de droite+ mais pas +bobo de merde+, pour nous il n'y a pas d'insultes", estime son avocat, Me Lachenaud.

Son client accuse en revanche NKM de l'avoir "provoqué" en lui "chuchotant +dégage connard+ (sic)".

Le maire "n'exclut pas de porter plainte", selon son conseil, car il aurait "été coursé et menacé par trois individus" dans le métro, dont un aurait "arraché sa chemise".

L'avocat de NKM, Xavier Autain, a dénoncé de son côté "une agression grave sur une élue de la République".

Les réactions politiques avaient rapidement afflué et le Premier ministre Edouard Philippe avait rendu visite à l'ancienne ministre.

Vincent Debraize avait parrainé la candidature à la présidentielle d'Henri Guaino, l'ex-"plume" de Nicolas Sarkozy qui avait présenté une candidature dissidente face à NKM.

Photographié lors de la scène, il avait été identifié sur la base de témoignages et grâce aux images de vidéosurveillance.

Partager cet article

Dans la même thématique

L’agresseur présumé de NKM présenté devant le tribunal lundi après-midi
3min

Politique

Héritage des Jeux : « En 6 ans, on a pu faire ce qu’on aurait dû faire en 30, 35 ans » affirme le sénateur de Seine-Saint-Denis Adel Ziane

Une croisière sur le canal Saint-Denis, des visites des sites olympiques de Paris 2024… Et si les Jeux avaient transformé l’image de la Seine-Saint-Denis au point de rendre ce département plus touristique ? Un an après les JOP, quel est le résultat ? La Seine-Saint Denis a-t-elle changé de visage ? Oui, déclare le sénateur du département Adel Ziane, dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

L’agresseur présumé de NKM présenté devant le tribunal lundi après-midi
3min

Politique

« C'est 50.000 euros de manque à gagner » : un an après les Jeux, ce para-sportif dénonce le départ de ses sponsors

Un an après, quel est l’héritage des Jeux olympiques et paralympiques ? Inclusion, transports, infrastructures, sponsors… pour Sofyane Mehiaoui, joueur de basket fauteuil qui a représenté la France, si l’accès à la nouvelle Adidas Arena porte de Clignancourt à Paris est un vrai bénéfice, le départ de ses sponsors révèle le manque d’engagement durable des marques auprès de parasportifs. Il témoigne dans l'émission Dialogue Citoyen, présenté par Quentin Calmet.

Le

L’agresseur présumé de NKM présenté devant le tribunal lundi après-midi
6min

Politique

Agences de l’État, qui veut gagner des milliards ? 

La ministre des Comptes publics propose de supprimer un tiers des agences de l'État pour faire deux à trois milliards d’économies. Seulement, pour en rayer de la liste, encore faudrait-il savoir combien il en existe…Une commission d'enquête sur les missions des agences de l’État s’est plongée dans cette grande nébuleuse administrative. ARS, France Travail, OFB, CNRS, ADEME, ANCT, des agences, il y en a pour tous et partout ! Mais “faire du ménage” dans ce paysage bureaucratique touffu rapportera-t-il vraiment les milliards annoncés par le gouvernement et tant espérés par la droite ? Immersion dans les coulisses de nos politiques publiques…

Le

President Emmanuel Macron Visits the 55th Paris Air Show at Le Bourget
7min

Politique

Budget 2026 : « Emmanuel Macron a une influence, mais ce n’est pas le Président qui tient la plume »

Le chef de l’Etat reçoit lundi plusieurs ministres pour parler du budget. « Il est normal qu’il y ait un échange eu égard à l’effort de réarmement qui est nécessaire », explique l’entourage d’Emmanuel Macron. « Il laisse le gouvernement décider », souligne le macroniste François Patriat, mais le Président rappelle aussi « les principes » auxquels il tient.

Le