L’approvisionnement en eau potable de Guéret menacé par la sécheresse

L’approvisionnement en eau potable de Guéret menacé par la sécheresse

Deuxième volet de notre série sur la sécheresse dans la Creuse. À Guéret, la mairie se prépare de plus en plus à une pénurie d’eau potable. Le maire, Michel Vergnier, estime que, sans pluie, sa ville peut tenir encore une centaine de jours. Au-delà, il faudra faire venir des camions-citernes.
Public Sénat

Par Samia Dechir et Fabien Recker (envoyés spéciaux dans la Creuse)

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En temps normal, les sources environnantes couvrent 90 % des besoins en eau potable de Guéret. Mais avec la sécheresse, les captages n'assurent plus que la moitié de la consommation des guéretois. En cause : la sécheresse. La pluie manque depuis l’hiver dernier, période à laquelle les sources sont censées se recharger.

« On a très rarement vu ça », s’inquiète Michel Vergnier, maire de Guéret. « Avant c’était tous les six ou sept ans, maintenant ça devient récurrent, c’est beaucoup plus fréquent. »

Pour compenser, de l’eau est pompée dans la rivière de la Gartempe et l’étang de Courtille, non loin de Guéret. Mais ce ne sera pas suffisant s’il ne pleut pas beaucoup et très vite. Il faudrait trois mois de précipitations abondantes pour que les sources retrouvent un débit normal. Pour éviter la pénurie, les habitants sont soumis à des restrictions d’eau au moins jusqu’au 31 octobre.

A (re)voir, le premier épisode de notre série de reportage : «Nouvelles techniques, biodynamie : comment les agriculteurs s’adaptent à la sécheresse en Creuse»

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