L’Assemblée confirme la présence des drapeaux français et européen dans les classes
L'Assemblée nationale a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi la présence obligatoire dans les salles de classe des drapeaux...

L’Assemblée confirme la présence des drapeaux français et européen dans les classes

L'Assemblée nationale a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi la présence obligatoire dans les salles de classe des drapeaux...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

L'Assemblée nationale a confirmé dans la nuit de vendredi à samedi la présence obligatoire dans les salles de classe des drapeaux tricolore et européen, ainsi que des paroles de l'hymne national, au grand dam d'oppositions de gauche.

L'adoption, dans la nuit de lundi à mardi, de l'amendement d'Eric Ciotti (LR), avait créé des remous dans l'hémicycle, certains élus de gauche déplorant de ne pas avoir pu s'exprimer sur le sujet.

Devant l'émoi suscité, le président de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, Bruno Studer (LREM) avait demandé une seconde délibération, qui est intervenue à l'issue de l'examen, en première lecture, du projet de loi "pour une école de la confiance".

Cette nouvelle délibération s'est soldée par l'approbation de cette mesure à 29 voix pour, 10 contre et 5 abstentions.

Eric Ciotti a jugé "un peu étonnante" la décision de réexaminer son amendement tout en dénonçant des "interprétations caricaturales et excessives" de certains députés d'opposition qui avaient selon lui assimilé "drapeau" à "nationalisme".

Favorable à cette mesure, Philippe Vigier (Libertés et territoires) a estimé qu'il s'agit d'un acte "pour plus de République" dans un contexte où celle-ci est "fragilisée".

A gauche, la socialiste Michèle Victory a critiqué le fait de "multiplier à l'infini des symboles", ce qui revient "à se donner bonne conscience" sans agir sur le fond. "Il faut travailler sur des projets qui permettent aux jeunes de se réapproprier ces signes", a-t-elle plaidé.

L'Insoumise Sabine Rubin a renchéri en soulignant qu'à côté de ces symboles, il y avait "rarement des actes" pour l'éducation. "C'est vraiment très naïf", a ajouté l'élue de Seine-Saint-Denis en demandant s'il n'existait pas "un lobby des drapeaux dans l'hémicycle".

"L'adhésion à nos valeurs devra passer par des symboles, certes, mais surtout par donner la chance aux élèves de mieux réussir", a affirmé pour sa part la députée de la majorité Nadia Essayan (MoDem).

Le ministre de l'Education nationale Jean-Michel Blanquer a estimé "nécessaire" la présence de ces symboles dans les classes, tout en soulignant que ce n'était pas "l'alpha et l'oméga en matière d'éducation civique".

Les députés ont achevé l'examen des amendements pour ce texte qui fera l'objet d'un vote solennel mardi au Palais Bourbon avant de migrer vers le Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

L’Assemblée confirme la présence des drapeaux français et européen dans les classes
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

L’Assemblée confirme la présence des drapeaux français et européen dans les classes
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

L’Assemblée confirme la présence des drapeaux français et européen dans les classes
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le