L’effondrement du vote PS en deux cartes
De 2012 à 2017, le score national du Parti socialiste à l'élection présidentielle a été divisé par 4,5. Benoît Hamon n’arrive en tête que dans une poignée de communes.

L’effondrement du vote PS en deux cartes

De 2012 à 2017, le score national du Parti socialiste à l'élection présidentielle a été divisé par 4,5. Benoît Hamon n’arrive en tête que dans une poignée de communes.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La comparaison entre la carte des résultats du 22 avril 2012 et celle du 23 avril 2017 est alarmante pour le Parti socialiste. Fort de ses 28,63% au niveau national, François Hollande l’avait emporté au premier tour en 2012 dans plusieurs milliers de communes, notamment dans le grand quart sud-ouest et en Bretagne.

001_np4i0_preview.jpg

Jean Lassalle arrive en tête dans deux fois plus de communes que Benoît Hamon

Cinq ans plus tard, le rose symbolisant le Parti socialiste a quasiment disparu de la carte de France. Le verdict des urnes est sans appel pour Benoît Hamon, qui a recueilli 6,3% des voix en France. Sur 35.496 communes, il n’arrive premier que dans 32 communes. Benoît Hamon est même dépassé par Jean Lassalle, placé en première place dans 78 communes.

Le socialiste n’a été placé en tête que dans 14 petites communes rurales du Sud-Ouest, essentiellement le long des Pyrénées, et deux villages de Haute-Corse, selon les derniers résultats publiés par le ministère de l’Intérieur.

En Outre-mer, Benoît Hamon est arrivé en tête dans 16 communes, dont 15 en Nouvelle-Calédonie. À La Réunion, il remporte la ville de Saint-Joseph (29.750 électeurs inscrits), avec plus de 31% des suffrages exprimés.

Partager cet article

Dans la même thématique

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le