Politique
Une réunion des parlementaires soutiens du gouvernement est prévue avec Matignon mercredi 27 août prochain pour préparer l’examen du prochain budget. François Bayrou espère ensuite convaincre les députés socialistes de ne pas censurer.
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Par Public Sénat
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Vu de France, la République en marche et le Rassemblement national font la course en tête dans les enquêtes d’opinion. Mais à six jours des européennes, le socialiste Jean-Marc Germain rappelle que l’enjeu est à appréhender au niveau européen. « Ça va être qui de la droite européenne, le Parti populaire européen [PPE] ou des sociaux-démocrates, va être en tête », explique l’ancien député frondeur, dans la matinale de Public Sénat. « Ça se joue à un député par pays et donc celui qui sera en tête déterminera une grande partie de ce que va faire l’Europe dans les 5 ans à venir. Actuellement, dans les sondages, nous sommes 20 sièges derrière », résume l’ancien codirecteur de campagne de Benoît Hamon. Aujourd’hui, il est en neuvième place sur la liste d’union Parti socialiste-Place publique (PS-PP). Et de résumer : « Pour la première fois, l’Europe peut basculer dans la gauche et l’écologie. »
Le score de la liste emmenée par l’essayiste Raphaël Glucksmann sera aussi déterminant pour l’avenir des socialistes, et la « rapidité » de la reconstruction de sa famille. « Plus elle sera haute, plus sa reconstruction sera rapide », analyse Jean-Marc Germain. Cette refondation « se fera aux élections municipales », selon lui. « Vous verrez, la gauche va se rassembler », espère-t-il.
Jean-Marc Germain qualifie par ailleurs de « très bonne nouvelle » le soutien « bienvenu » de François Hollande à la liste PS-PP. Interrogé par un journaliste ce week-end, l’ancien président de la République avait dans un premier temps appelé à élire le plus de « députés européens socialistes » possible, sans indiquer de liste en particulier. Avant de répondre au sujet du choix de l’équipe de Raphaël Glucksmann : « Je n'en connais pas d'autre qui comporte des socialistes ».
Les intentions prêtées à Ségolène Royal, qui pourrait annoncer son soutien à la liste Renaissance de la majorité présidentielle et de ses alliés, ne passent pas en revanche. « Je ne souhaite pas qu’elle fasse ce choix, très clairement », reconnaît Jean-Marc Germain. « Quand on rallie un projet politique, ça ne doit pas être de circonstance. Il faut que ce soit assis sur une histoire, des convictions. »
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