L’ex-ministre Ericka Bareigts présidera la commission d’enquête sur le « moustique tigre »
L'ex-ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, députée PS de La Réunion, a été nommée présidente d'une commission d'enquête...

L’ex-ministre Ericka Bareigts présidera la commission d’enquête sur le « moustique tigre »

L'ex-ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, députée PS de La Réunion, a été nommée présidente d'une commission d'enquête...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

L'ex-ministre des Outre-mer Ericka Bareigts, députée PS de La Réunion, a été nommée présidente d'une commission d'enquête parlementaire sur la propagation des moustiques Aedes ("moustiques tigres") et des maladies vectorielles (zika, chikungunya, dengue, etc.), , a annoncé jeudi l'assemblée nationale.

La rapporteure de cette commission sera la députée LREM de Mayotte Ramlati Ali.

Issue d'une "niche" socialiste, la création d'une commission d'enquête sur la propagation du "moustique tigre" a été adoptée le 12 décembre.

Son objectif est notamment l'évaluation des politiques de prévention et les politiques publiques en matière de lutte contre la propagation de ce moustique et des maladies qui lui sont liées, comme la dengue, le chikungunya, le zika, ou encore la fièvre jaune ou le virus du Nil occidental.

La commission d'enquête, composée de 30 députés, aura aussi pour objectif d'évaluer les recherches, notamment entomologiques, médicales et épidémiologiques sur le sujet.

Son rapport devrait être adopté au plus tard début juin.

Cette commission d'enquête "n'a pas vocation à faire le procès de quiconque, mais bien de regarder avec intelligence et volontarisme l'ampleur de la tâche et des dangers qui sont devant nous", avait précisé la députée en décembre, soulignant la "prolifération intense massive et rapide" de l'"aedes albopictus" (type de moustique tigre, ndlr), considéré comme l'un des principaux responsables des maladies vectorielles.

"Ce phénomène est appelé à s'amplifier dans les années à venir en raison du réchauffement climatique", et "la colonisation du territoire hexagonal est donc inéluctable", avait-elle ajouté.

"Pour la première fois présent en France continentale en 2004, le moustique-tigre est présent dans 60 départements hexagonaux, aujourd'hui", selon la députée.

L'épidémie de chikungunya à la Réunion en 2005-2006 avait touché 266.000 personnes et fait 267 morts, selon Mme Bareigts. "Rapportée à l'Hexagone, on compterait plus de 22 millions de personnes touchées et plus de 22.000 morts", a-t-elle précisé.

Quant à l'épidémie de dengue qui frappe l'île depuis deux ans, elle "représenterait près de 2 millions de cas, 180.000 passages aux urgences et plus de 1.500 morts" en Hexagone.

Dans la même thématique

L’ex-ministre Ericka Bareigts présidera la commission d’enquête sur le « moustique tigre »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

L’ex-ministre Ericka Bareigts présidera la commission d’enquête sur le « moustique tigre »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le