L’image du Rassemblement national s’améliore
L'image du Rassemblement national s'est améliorée avec désormais 36% des Français qui en ont une bonne opinion, son meilleur...

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L'image du Rassemblement national s'est améliorée avec désormais 36% des Français qui en ont une bonne opinion, son meilleur score depuis 2011, selon un sondage publié jeudi.

Le parti de Marine Le Pen, qui fait la course en tête avec LREM dans les sondages pour les élections européennes du 26 mai, reste majoritairement impopulaire, avec 64% de mauvaises opinions, selon cette enquête Odoxa réalisée avec Dentsu consulting pour le Figaro et franceinfo.

Mais le RN atteint son plus haut niveau de popularité sur la décennie, trois fois celui de mars 2011 (12%), juste après l’arrivée de Marine Le Pen à sa tête. Un regain qui s'explique en grande partie par une forme de "normalisation": 56% des sondés pensent que ce parti doit désormais "être considéré comme un parti comme les autres" (contre 42% en 2010).

A titre de comparaison, lors d'une précédente mesure d'image des principaux partis politiques en France le 28 mars, Odoxa accordait des scores tout à fait comparables à LREM (37% de bonnes opinions exprimées) et à LR (35%) et situait le PS et la France Insoumise (26% à chacun) nettement en dessous du RN.

La formation de Marine Le Pen marque notamment des points auprès des sympathisants de La France insoumise: avec 36% d'opinions favorables, ils sont sept fois plus nombreux qu’il y a quatre ans à avoir une bonne opinion du RN et trois fois plus nombreux (et majoritaires, à 56%) à le percevoir comme un parti comme les autres.

Les bonnes opinions pour le RN sont de 33% chez les sympathisants LR, et seulement de 15% chez ceux du PS et de 14% chez ceux de LREM.

Malgré cette amélioration, le RN garde une image très négative pour six sondés sur dix, qui estiment que c'est un parti qui "a des idées racistes" (60%), "peut amener le désordre en Europe" (63%) et qui "a un programme dangereux pour notre économie" (58%).

La stratégie du rapprochement avec l'Italien Matteo Salvini et la possibilité de constituer une "coalition forte" au Parlement européen est également perçue comme une mauvaise nouvelle par 62% des sondés.

Enquête réalisée en ligne les 15 et 16 mai auprès de 1.000 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d'erreur de 1,4 à 3,1 points.

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