L’Ordre des médecins autorise Jérome Cahuzac à exercer la médecine générale
L'Ordre des médecins a finalement autorisé Jérôme Cahuzac à exercer la médecine générale, après avoir suspendu l'autorisation d...

L’Ordre des médecins autorise Jérome Cahuzac à exercer la médecine générale

L'Ordre des médecins a finalement autorisé Jérôme Cahuzac à exercer la médecine générale, après avoir suspendu l'autorisation d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'Ordre des médecins a finalement autorisé Jérôme Cahuzac à exercer la médecine générale, après avoir suspendu l'autorisation d'installation en Corse de l'ex-ministre du Budget et ancien chirurgien, a indiqué jeudi un porte-parole de l'organisme à l'AFP.

Le Conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), réuni en formation restreinte jeudi 13 juin, l'a jugé apte à exercer, a-t-il déclaré, confirmant une information du journal médical en ligne Egora.

La "formation restreinte", composée de membres de l'Ordre des médecins et d'un conseiller d'Etat (ou de son suppléant), est notamment chargée de se prononcer sur le maintien, le rétablissement ou le retrait de l'inscription d'un praticien à son tableau, obligatoire pour exercer la médecine en France.

Elle peut aussi suspendre temporairement un médecin en cas d'insuffisance professionnelle.

Jérôme Cahuzac a été condamné en mai 2018 à 4 ans d'emprisonnement, dont 2 ans avec sursis, pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale. Un aménagement de peine, avec port d'un bracelet électronique, lui a permis d'éviter la prison.

Le Conseil régional corse de l'Ordre des médecins avait autorisé l'ancien homme politique à exercer dans l'île, où il réside. Sa propre formation restreinte avait en effet estimé, le 19 novembre 2018, que l'ancien ministre avait "toutes les compétences et qualités nécessaires" pour s'installer en tant que médecin généraliste.

Mais l'instance nationale avait formulé le 28 novembre un recours "à titre conservatoire" suspendant cette décision.

Jérôme Cahuzac, âgé de 67 ans, avait démarré sa carrière comme chirurgien cardiaque, avant de se lancer avec succès dans les années 1990 dans les implants capillaires et comme consultant de laboratoires pharmaceutiques.

En juillet 2018, il avait effectué un remplacement d'un mois dans un centre de santé en Guyane, et disait en mai de cette même année faire parfois des opérations de chirurgie capillaire au profit d'une association.

"Il est désormais libre d'accepter le poste de +clinicien hospitalier à temps partiel+ que lui propose l'hôpital de Bonifacio. S'il le souhaite encore", selon Egora.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le