« L’union de la gauche, ce sera sans nous », affirme Arthaud (LO)
La porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, a affirmé dimanche qu'une éventuelle union de la gauche, "vieux plat qui a...

« L’union de la gauche, ce sera sans nous », affirme Arthaud (LO)

La porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, a affirmé dimanche qu'une éventuelle union de la gauche, "vieux plat qui a...
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La porte-parole de Lutte ouvrière, Nathalie Arthaud, a affirmé dimanche qu'une éventuelle union de la gauche, "vieux plat qui a empoisonné les travailleurs", se ferait sans son parti, réuni pour sa fête annuelle à Presles (Val d'Oise).

"L'union de la gauche, ce sera sans nous, parce que s'opposer à l'extrême droite, avec toutes les saletés réactionnaires et antiouvrières qu'elle charrie, et s'opposer à Macron ne pourra pas se faire en resservant ce vieux plat de l'union de la gauche qui a empoisonné les travailleurs", a affirmé la numéro un de LO.

Elle s'exprimait lors de la fête annuelle de son parti qui se déroule jusqu'à lundi dans le parc boisé du château de Presles, propriété d'une association proche de LO depuis les années 80.

"Les élections ne peuvent pas être un but en soi pour les travailleurs (...) mais nous nous présentons à tous les scrutins pour que les travailleurs puissent exprimer leurs intérêts de classe", a ajouté Mme Arthaud. Son parti a fait 0,78% (environ 180.000 électeurs) aux européennes du 26 mai.

Plusieurs leaders de gauche ont appelé à l'unité au lendemain de ce scrutin où la gauche a totalisé 31,7% des voix, contre à peine 26% à la présidentielle de 2017, mais en avançant en ordre très dispersé.

Selon Mme Arthaud, c'est parce qu'ils sont "confrontés à leurs résultats désastreux que les leaders de la gauche ont de nouveau entonné le grand air de l'unité. Et poussés par la nécessité de sauver les meubles aux municipales (de mars 2020), ils finiront peut-être par retrouver le chemin d'une union de la gauche", a-t-elle ironisé.

Vendredi, Mme Arthaud avait affirmé à l'AFP que "les résultats des européennes (étaient) le signe d'une période de recul du mouvement ouvrier et d'une crise profonde du capitalisme", en insistant sur "la désorientation politique du mouvement ouvrier", face à un "système capitaliste au bout du rouleau, qui affiche une prospérité insolente d'un côté et une pauvreté qui s'accroît de l'autre".

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