La cagnotte du boxeur, « baromètre de la détestation » du gouvernement, estime Chenu (RN)
La cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes lors d'une manifestation...

La cagnotte du boxeur, « baromètre de la détestation » du gouvernement, estime Chenu (RN)

La cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes lors d'une manifestation...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

La cagnotte de soutien à l'ancien boxeur Christophe Dettinger, soupçonné d'avoir agressé deux gendarmes lors d'une manifestation de "gilets jaunes" samedi à Paris, est "un baromètre de la détestation du gouvernement", a estimé mardi le député du Rassemblement national (RN) et porte-parole du parti, Sébastien Chenu.

"Cette cagnotte, c'est le baromètre de la détestation de ce gouvernement", a déclaré sur LCI le député du Nord. "Le pouvoir a perdu la boussole."

Cette cagnotte a connu mardi matin un vif succès, suscitant des critiques du gouvernement et de syndicats policiers. L'élu RN a tenu ces propos avant que la plateforme Leetchi, qui avait recueilli plus de 117.000 euros mardi vers 08H30, ne décide de clôturer la cagnotte.

"Derrière (la cagnotte), il y a la volonté d'envoyer un message, et de dire +on va aider ce type à payer ses frais d'avocat parce qu'on a le sentiment qu'il y a deux poids deux mesures, il y a ceux qui peuvent, ceux qui sont poursuivis devant les tribunaux et ceux qui ne le sont pas+", a ajouté l'élu du RN.

Sébastien Chenu a cependant souligné que "ce qu'a fait ce monsieur est parfaitement condamnable". "On ne règle rien par la violence, je condamne toutes les violences, d'où qu'elles viennent".

Dans la même thématique

France School Abuse
5min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : entre pugnacité et « stratégie de diversion », le Premier ministre « a joué assez habilement » face aux députés

Si François Bayrou ne s’est pas « laissé impressionné » par l’interrogatoire des députés lors de son audition à l’Assemblée nationale, l’affaire Bétharram risque des laisser des traces sur le long-terme et pourrait affecter son avenir politique, analysent Olivier Rouquan, politologue, et Philippe Moreau Chevrolet, communicant.

Le

SIPA_ap22957743_000006
7min

Politique

Audition de Bayrou sur Bétharram : quand la politique prend le pas sur la défense des victimes

Les 5h30 d’audition de François Bayrou devant la commission d’enquête mise en place à l’Assemblée nationale après les révélations sur des violences physiques et sexuelles perpétrées dans l’établissement catholique Notre-Dame de Bétharram, ont tourné en duel politique entre le Premier ministre et le co-rapporteur LFI, Paul Vannier. Au Sénat, la gauche dénonce l’attitude « agressive » du Premier ministre quand la droite axe sur « l’instrumentalisation » de la souffrance des victimes par LFI.

Le

La cagnotte du boxeur, « baromètre de la détestation » du gouvernement, estime Chenu (RN)
3min

Politique

Audition de François Bayrou sur Bétharram : il y a une « volonté de LFI et du reste de la gauche de transformer cette commission d’enquête en inquisition », tacle Jean-Philippe Tanguy

Invité de la matinale de Public Sénat, le député et président délégué du groupe RN à l’Assemblée a réagi à l’audition du Premier ministre sur l’affaire Bétharram. Jean-Philippe Tanguy ne voit pas de « mensonges ou de mises en doute de la probité de François Bayrou » qui justifierait une censure du gouvernement, « pour le moment ».

Le