La clé USB du tueur de la préfecture, « le point le plus inquiétant », pour Christian Cambon
Le président de la délégation parlementaire au renseignement a exposé les questions que les parlementaires allaient poser au ministre de l’Intérieur, lors de son audition à huis clos. La clé USB, retrouvée dans le bureau de l’attaquant, et contenant des coordonnées de policiers, préoccupe particulièrement le sénateur.

La clé USB du tueur de la préfecture, « le point le plus inquiétant », pour Christian Cambon

Le président de la délégation parlementaire au renseignement a exposé les questions que les parlementaires allaient poser au ministre de l’Intérieur, lors de son audition à huis clos. La clé USB, retrouvée dans le bureau de l’attaquant, et contenant des coordonnées de policiers, préoccupe particulièrement le sénateur.
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Le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, est auditionné au Sénat ce mardi matin, aux côtés de son secrétaire d’État Laurent Nuñez. L’audition, menée à huis clos, doit faire le tour des problèmes de sécurité posés par l’attentat qui a endeuillé la préfecture de police le jeudi 3 octobre.

Les questions des parlementaires vont tourner autour de trois grandes préoccupations : quelle sécurité pour les locaux de la préfecture de police, quelle politique pour la détection de la radicalisation, et surtout, quel niveau d’habilitation pour cet agent responsable de la mort de quatre policiers ? « Quelles sont les données auxquelles cet opérateur de maintenance informatique a pu avoir accès, et quel usage a-t-il pu en faire ? » s’interroge le sénateur (LR), Christian Cambon, lors d’un point presse réalisé avant l’audition. Le président de la délégation parlementaire au renseignement estime que les dernières révélations sorties dans la presse hier soir constituent le « point le plus inquiétant », à savoir le contenu d’une clé USB retrouvée dans le bureau du tueur.

« On constate que, depuis hier soir, sur la clé USB qui a été saisie, des listes de noms de ses collègues avec leurs références et leurs adresses ont été trouvées. Ce qui, bien évidemment, ouvre la voie à beaucoup d’inquiétudes, et donc nous allons demander aux ministres et à ses collaborateurs comment tout cela a été possible et dans quelle direction va-t-on aller pour essayer de sécuriser l’ensemble de ces dispositions. »

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