« La Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel », prévient Guillaume Larrivé

« La Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel », prévient Guillaume Larrivé

Pas d’opposition de principe mais une vigilance quant au maintien de l’équilibre des pouvoirs. Le député LR de l’Yonne se veut prudent face à la révision constitutionnelle annoncée par Emmanuel Macron.
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Par Héléna Berkaoui

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Invité de Territoires d’Infos jeudi, le député LR de l’Yonne prévient, « la Constitution ne doit pas être un jouet présidentiel et donc la révision de la Constitution ne doit pas être une sorte de caprice d’Emmanuel Macron. » Aujourd’hui en discussion, la révision constitutionnelle voulue par le président prétend moderniser le fonctionnement des institutions.

Guillaume Larrivé veut « des parlementaires plus puissants notamment pour contrôler ce que fait le gouvernement. »

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Guillaume Larrivé n’a pas de désaccord de principe et se dit même « favorable à la diminution du nombre de parlementaires. » Mais le député pose ses conditions, selon lui, cette réforme ne pourrait se faire que si les parlementaires obtiennent « plus de pouvoir (…) et qu’on ait toujours ce lien fondamental avec les Français. » Cette réforme représenterait « une évolution si elle permet plus d’efficacité et plus de liberté », selon le député.  

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Guillaume Larrivé prévient toutefois, « je dirais non à une régression qui en fait aggraverait le pouvoir présidentiel. » L’équilibre des pouvoirs dans une démocratie souvent qualifiée de présidentielle est au cœur des préoccupations. Si Guillaume Larrivé est « d’accord pour qu’on ait moins de parlementaires », il exige « des parlementaires plus puissants notamment pour contrôler ce que fait le gouvernement et pour évaluer les politiques publiques. »

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