La décision de Xavier Bertrand « était prévisible » selon Jacques Mézard
Au lendemain de la victoire de Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand a annoncé son départ des Républicains. Pour le ministre de la Cohésion des territoires, ce départ n’est pas susceptible de faire éclater LR.

La décision de Xavier Bertrand « était prévisible » selon Jacques Mézard

Au lendemain de la victoire de Laurent Wauquiez, Xavier Bertrand a annoncé son départ des Républicains. Pour le ministre de la Cohésion des territoires, ce départ n’est pas susceptible de faire éclater LR.
Public Sénat

Par Héléna Berkaoui

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

Invité de Territoires d’Infos ce mardi, Jacques Mézard a réagi au départ de Xavier Bertrand des Républicains. Un jour après l’élection de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, le président de la région Hauts-de-Seine dénonce « une dérive » dans le discours dominant de son parti. « Xavier Bertrand a toujours eu un tempérament assez libre, il l’exprime » constate sobrement Jacques Mézard. Pas de cri de joie venant de La République en Marche, donc. Si on connaît la proximité entre Xavier Bertrand et le ministre des Comptes publics, Gérald Darmanin, rien ne dit que le président des Hauts-de-France rejoindra LaREM.

Jacques Mézard considère que cette « décision personnelle » est liée à « la campagne régionale qu’il a vécue. » Opposé à Marine le Pen lors des précédentes régionales, Xavier Bertrand « a vraiment dû affronter le Front national », selon Jacques Mézard. Pour autant, il estime que ce départ n’aura pas d’incidence sur « Les Républicains » qui « reste une structure politique forte. »

Partager cet article

Dans la même thématique

5min

Politique

Conférence Travail et Retraites : « Si on veut avancer sur les retraites, il faut passer par la case travail »

Alors que la bataille à laquelle se livrent l’exécutif et les députés sur le projet de loi de financement de la sécurité sociale bat son plein à l’Assemblée nationale, les partenaires sociaux se réunissent ce matin pour la première plénière de la conférence sur les retraites. Souhaitée par Sébastien Lecornu, le ministre du Travail et des Solidarités Jean-Pierre Farandou y voit une « démarche moderne et inédite », souhaitant replacer le travail au cœur des débats.

Le