La direction du RN décidera début janvier de sa tête de liste aux européennes

La direction du RN décidera début janvier de sa tête de liste aux européennes

La direction du Rassemblement national (RN, ex FN) se réunira début janvier pour décider qui sera sa tête de liste aux élections...
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La direction du Rassemblement national (RN, ex FN) se réunira début janvier pour décider qui sera sa tête de liste aux élections européennes, un poste pour lequel le nom de Jordan Bardella, chef des jeunes RN, circule avec insistance.

Le RN a réuni lundi matin son bureau exécutif, qui compte 9 dirigeants y compris sa présidente Marine Le Pen, mais la tête de liste aux européennes de mai ne figurait pas à l'ordre du jour, a-t-on appris de sources concordantes.

L'instance dirigeante "a eu lieu ce matin et n'a pas décidé de la tête de liste", selon ces sources. Cette question sera tranchée en bureau exécutif "début janvier", probablement le lundi 7, et fera l'objet d'un vote.

Outre l'hypothèse de Jordan Bardella, l'eurodéputé et ancien vice-président du parti Nicolas Bay estime qu'il n'est pas "le moins légitime" à conduire la liste compte tenu de ses responsabilités de coprésident du groupe du RN au Parlement européen.

Agé de 23 ans, étudiant en géographie d'origine italienne, M. Bardella est membre du bureau national (instance de direction élargie) du RN et directeur de Génération nation, la structure des jeunes du parti. Il est également l'un des porte-paroles du RN.

La liste du RN aux européennes de mai 2019 sera présentée officiellement le 13 janvier.

Marine Le Pen figurera sur la liste en position non éligible, car elle préfère conserver son mandat de députée nationale, mais elle entend bien mener la campagne.

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Quelques minutes plus tard, sur le même plateau, le député Rassemblement national Sébastien Chenu rétorquait, accusant la gauche de « sectarisme ». Mathématiquement, la réforme des retraites, adoptée dans la douleur au mois de mars 2023, trouve tout de même une majorité contre elle à l’Assemblée. Face à ce constat, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a donc tenté d’arrondir les angles en annonçant le 6 septembre, sur le plateau de TF1, son souhait d’ « ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles », sans pour autant « tout remettre en cause ». « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme » Quelles « améliorations » le gouvernement Barnier pourrait-il apporter au texte ? Au sein de la droite et du bloc central, le retour à la retraite à 62 ans semble en tout cas exclu. « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme. On l’a votée avec beaucoup de difficultés, on garde les acquis », défend un cadre de la majorité sénatoriale. Quelques ajustements du texte ne sont donc pas à exclure, ne serait-ce que pour « répondre », estime-t-il, à l’initiative parlementaire du RN et aux syndicats, qui prévoient une manifestation le 1er octobre. La ligne rouge des 64 ans n’interdit pas, par ailleurs, de rediscuter d’autres points de la réforme. Au Sénat, l’introduction de nouvelles mesures sur l’emploi des seniors semble par exemple faire consensus au sein de la majorité. À l’occasion de l’examen du texte, la chambre haute s’était déjà exprimée en faveur de l’instauration d’un « index seniors », censé pousser les entreprises à davantage de transparence sur l’emploi des salariés en fin de carrière, et sur la création d’un « CDI seniors », nouveau contrat de travail exonéré de certaines cotisations. Les deux amendements avaient finalement été censurés par le Conseil constitutionnel. « Il faut reprendre cet aspect là des choses, pour associer à cette réforme des retraites un véritable changement de politique vis-à-vis de l’emploi des seniors. Il faut sans doute aussi travailler, en lien avec les partenaires sociaux, sur la question de la pénibilité notamment dans les métiers du bâtiment ou de l’aide à la personne », propose la sénatrice centriste Élisabeth Doineau. En revanche, pour la rapporteure générale du budget de la Sécurité sociale, une remise en cause complète de la réforme serait « suicidaire » : « Il faut être lucide face aux réalités budgétaires du pays, pour ne pas entraîner la France vers de nouvelles dépenses qui seraient un naufrage. » « Je ne vois pas sur quoi le débat peut reprendre si on élude la question des 64 ans » Les déclarations de Michel Barnier, qui a indiqué que les « améliorations » qu’il entendait proposer respecteraient « le cadre budgétaire », ont donc de quoi rassurer les défenseurs de la réforme. À gauche, l’accueil de l’annonce du nouveau Premier ministre est évidemment beaucoup plus froid. « Je ne vois pas sur quoi le débat peut reprendre si on élude la question des 64 ans, puisque l’essence même de cette réforme c’est le report de l’âge de départ à la retraite », dénonce la sénatrice Monique Lubin, qui défendait déjà en février dernier une proposition d’abrogation de la réforme. 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