La faiblesse de Hamon nécessite de « prendre ses responsabilités », dit Valls
La faiblesse dans les sondages du candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon implique de "prendre ses responsabilités",...

La faiblesse de Hamon nécessite de « prendre ses responsabilités », dit Valls

La faiblesse dans les sondages du candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon implique de "prendre ses responsabilités",...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La faiblesse dans les sondages du candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon implique de "prendre ses responsabilités", a affirmé mardi devant ses soutiens l'ex-Premier ministre PS Manuel Valls, faisant ainsi un pas de plus vers un soutien à la candidature d'Emmanuel Macron.

L'ancien chef du gouvernement a fait ce sous-entendu en faveur d'un vote Macron, inédit jusque-là, devant quelque "80 parlementaires", selon des participants à cette réunion de vallsistes organisée à huis clos à l'Assemblée nationale.

Évoquant une "campagne très indécise", avec "rien de calé dans l'électorat", Manuel Valls a souligné, lors de cette réunion entamée à 17H00, "l'incertitude sur le premier tour" et le "très haut niveau du FN", a rapporté l'un d'entre eux.

Il a critiqué l'"erreur de campagne" de Benoît Hamon, dont la stratégie "consiste à courir après Mélenchon et taper Macron", selon la même source.

Pour l'ancien Premier ministre, cette situation "nécessite" de "prendre ses responsabilités", a-t-il déclaré, sans toutefois dire explicitement qu'il comptait voter pour son ancien ministre de l’Économie.

Benoît Hamon, large vainqueur fin janvier devant Manuel Valls au second tour de la primaire socialiste élargie, apparaît en nette baisse ces derniers jours dans les sondages, avec 10% d'intentions de vote dans certains cas, son niveau le plus bas depuis sa nette victoire à la primaire.

Emmanuel Macron ressort dans les sondages récents en tête des intentions de vote, autour de 25%, proche, voire parfois légèrement devant la candidate frontiste Marine Le Pen.

Partager cet article

Dans la même thématique

La faiblesse de Hamon nécessite de « prendre ses responsabilités », dit Valls
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le