La fermeture de Fessenheim est un « assassinat écologique » pour le RN
Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le...

La fermeture de Fessenheim est un « assassinat écologique » pour le RN

Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le vice-président du Rassemblement national Jordan Bardella a estimé que l'arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim dans le Haut-Rhin, prévu dans la nuit de vendredi à samedi, était "un assassinat écologique et énergétique".

"Plusieurs salariés ont fait savoir qu'ils refusaient d'enclencher cette procédure d'interruption, et, comment ne pas les comprendre dès lors qu'aucune explication rationnelle ne justifie cette décision entièrement idéologique", écrit le responsable du RN dans un communiqué.

"Alors que son âge élevé est souvent invoqué comme prétexte à sa fermeture, notamment du côté de l'Allemagne qui fait pression depuis des années en ce sens, le site de Fessenheim ne présente en effet aucune faille de sécurité", soutient l'eurodéputé.

"Emmanuel Macron engage la France sur la voie d'une dénucléarisation de sa production électrique, alors que cette source d'énergie (...) en plus d’être peu chère, s’avère quasiment décarbonée", ajoute M. Bardella, pour qui "l'éolien ou le photovoltaïque ne constituent pas aujourd’hui des substituts crédibles et suffisants"

Le responsable d'extrême droite demande "de ne pas fermer Fessenheim et d’engager un vaste programme de renouvellement et de modernisation de l’ensemble du parc nucléaire français".

Les salariés de Fessenheim font monter la pression, menaçant de braver les instructions de la direction pour retarder l'arrêt du réacteur n°1 de la doyenne des centrales nucléaires françaises, prévu dans la nuit de vendredi à samedi.

L'opération est censée débuter vendredi à 20H30 et s'achever aux alentours de 02H00 samedi matin. Elle mettrait un point final à des années de remous, de débats et de reports sur le sort de la centrale alsacienne, bâtie dans les années 1970 tout près de la frontière avec l'Allemagne.

Partager cet article

Dans la même thématique

La fermeture de Fessenheim est un « assassinat écologique » pour le RN
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le