« La force d’attraction du macronisme est arrivée à son terme » pour Faure, PS
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a estimé mercredi que "la force d'attraction du macronisme est arrivée à son terme"...

« La force d’attraction du macronisme est arrivée à son terme » pour Faure, PS

Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a estimé mercredi que "la force d'attraction du macronisme est arrivée à son terme"...
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Le premier secrétaire du PS Olivier Faure a estimé mercredi que "la force d'attraction du macronisme est arrivée à son terme" avec la nomination de François de Rugy comme ministre de la Transition écologique.

"En réalité la force d'attraction du macronisme est à son terme", a-t-il estimé sur Cnews: "on avait depuis l'an passé un président qui était devenu le DRH de la vie politique, qui pouvait arriver à attirer à lui des personnalités venues de tous les horizons".

Mais "cette fois-ci, il a fait un tour (pour remplacer M. Hulot, NDLR) pendant une semaine, au terme duquel on tombe sur ses plus proches", a critiqué M. Faure, déplorant ce "jeu de chaises musicales" à travers lequel "en réalité on a cherché à satisfaire les amis, un clan".

La réponse apportée par le gouvernement à l'"alerte" de Nicolas Hulot est "hélas une réponse purement ancien monde", et il "n'a pas compris aujourd'hui la dimension de la catastrophe qui est annoncée", a-t-il poursuivi.

Déplorant sur franceinfo l'arrivée possible à la présidence de l'Assemblée nationale de Richard Ferrand, "un grognard de la macronie", Olivier Faure a aussi estimé que "le doute est permis" sur l'action future de M. de Rugy en tant que ministre de la Transition écologique.

"François de Rugy, depuis un an, sur toutes les questions environnementales, du fait de son parcours, de ses convictions, aurait dû être celui qui, à certains moments, vient en soutien de Nicolas Hulot, ce qu'il n'a jamais fait, au contraire", a-t-il fustigé.

Interrogé par ailleurs sur la mise en oeuvre du prélèvement à la source au 1er janvier 2019, confirmée mardi par Edouard Philippe, il s'est dit favorable à la réforme, initiée sous le quinquennat Hollande.

"L'anxiété" autour de cette réforme "a été créée en réalité par le président lui-même". "La vigilance est toujours nécessaire mais on n'est pas obligé de donner le sentiment que derrière ça ne marchera pas", a-t-il insisté.

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