La France doit assumer « sa position en mer » clame Mélenchon
"Il faut que la France assume sa position en mer", a soutenu mercredi Jean-Luc Mélenchon lors d'une visite des chantiers navals...

La France doit assumer « sa position en mer » clame Mélenchon

"Il faut que la France assume sa position en mer", a soutenu mercredi Jean-Luc Mélenchon lors d'une visite des chantiers navals...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

"Il faut que la France assume sa position en mer", a soutenu mercredi Jean-Luc Mélenchon lors d'une visite des chantiers navals Piriou à Concarneau (Finistère), critiquant les règlements européens et estimant qu'il faudrait "lever des obstacles" pour favoriser la croissance bleue s'il était élu à la présidentielle.

Cette visite "me permet de voir un peu mieux" comment "je m'y prendrais pour faire que ce type de chantier puisse décoller", a expliqué le candidat de La France Insoumise.

"Comme toujours on va buter sur les mêmes obstacles, les règlements européens qui obligent à des appels d'offre européens qui donnent un résultat absolument invraisemblable", a-t-il poursuivi. "Payer des bateaux pour la défense nationale ou la recherche scientifique avec les impôts des Français pour faire tourner des chantiers polonais ou néerlandais (...), c'est quand même globalement assez ridicule", a-t-il jugé.

"On aura des obstacles a lever et ensuite il faut que la France assume sa position en mer", a soutenu Jean-Luc Mélenchon, estimant que le pays avait besoin de navires gardes-côtes et de patrouilleurs notamment, alors que de nombreux bateaux arrivent en fin de vie.

"La France a 10% de territoires supplémentaires sans avoir tiré un coup de fusil, mais elle est incapable aujourd'hui de surveiller ce territoire, de l'entretenir, d'entretenir sa présence en mer", a regretté le candidat à la présidentielle.

La France a étendu en 2015 son domaine maritime suite aux recommandations de la Commission des limites du plateau continental (CLPC), un organe établi par la convention des Nations unies sur le droit de la mer (1982).

Avec le président du chantier naval finistérien Pascal Piriou, a-t-il observé, peut-être qu'au plan idéologique "on n'aurait pas grand chose à se dire, mais sur le plan de la navigation et de la construction et de la passion pour la mer, (...) on se rencontre bien", a souligné Jean-Luc Mélenchon. Il s'est dit "impressionné" par les navires en construction dont les deux Bâtiments de soutien et d'assistance hauturiers (BSAH) commandés par le ministère de la Défense.

Jean-Luc Mélenchon "a la capacité à discuter avec des gens avec lesquels on peut ne pas être d'accord sur un certain nombre de sujets. Moi c'est ça que j'attends en France aujourd'hui: que les gens qui ne sont pas d'accord discutent pour avancer", lui a répondu Pascal Piriou.

Partager cet article

Dans la même thématique

La France doit assumer « sa position en mer » clame Mélenchon
3min

Politique

Parlement européen : « la droite traditionnelle pro-européenne joue avec l’extrême droite » pour Javier Moreno Sanchez   

« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais.   « C’est un peu tard mais elle commence à réagir »   Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause.     Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ».  « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste »   Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ».    Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici  

Le

Avis d’arret de travail Illustration
9min

Politique

Report de congés pour cause d’arrêt maladie : la délégation aux entreprises du Sénat saisit Sébastien Lecornu face à une décision « terrible » pour les PME

« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.

Le