La presse qui enterrait le PS la semaine dernière, pense lundi que finalement le parti "bouge encore" après la victoire sans appel du frondeur Benoît Hamon, dimanche, sur l'ancien Premier ministre Manuel Valls.
Dans Libération qui annonce la victoire d'une "gauche de gauche" en Une, Laurent Joffrin rappelle qu'on "disait le PS mort" et trouve qu'"il bouge encore et (que) ses chances de survie s’accroissent".
"La gauche gagne la primaire" titre Le Parisien/Aujourd'hui en France qui note que "le peuple de gauche a clairement fait savoir qu'il attend un candidat et un PS... à gauche toute".
Manuel Valls et Benoît Hamon au siège du PS le 29 janvier 2017 à Paris
AFP
"La +vraie droite+, qui mobilise et montre une image d’union derrière François Fillon; le PS qui s’offre en Benoît Hamon un candidat de la +vraie gauche+", note Cécile Cornudet des Echos. "Et si la surprise de cette campagne présidentielle hors norme était qu’il n’y en avait pas ?" se demande-t-elle.
"Pourquoi donc s’étonner que la gauche vote à gauche comme on lui demande de voter, comme la droite vote à droite pour choisir son champion?", s'interroge également Yves Harté dans Sud-Ouest.
Dans Le Figaro, Guillaume Tabard reconnaît que "rien n’est écrit pour la gauche. La victoire de Benoît Hamon, sa hausse dans notre sondage, viennent battre en brèche la dernière évidence en date: la disparition programmée du Parti socialiste".
- 'Envie de gauche' -
"Le premier épisode avait signalé une envie de gauche, le second l’a confirmée", se réjouit Patrick Apel-Muller de L'Humanité qui trouve que" c’est un rayon de soleil dans un paysage politique de confusion, de dislocation et d’affaissement".
"La victoire de Benoît Hamon a permis de désigner un candidat. Mais elle annonce déjà de nouvelles joutes", prévient François Ernenwein dans La Croix qui estime que "l'arbitrage des électeurs de la primaire n’a pas éteint les clivages".
"Si tout est possible, rien n’est jamais sûr et le vrai défi de Hamon est de réunir ceux qui ont encore envie de gauche", opine Hervé Chabaud dans L'Union.
Pascal Coquis (Les Dernières Nouvelles d'Alsace) juge que Benoît Hamon va "devoir éviter l’explosion de sa famille politique" et semble douter qu'il puisse être "le porte-drapeau crédible d’un Parti socialiste en lambeaux qu’il a lui-même contribué à déchirer".
"Si Benoît Hamon a gagné quelque chose hier, c’est un tube de colle. Ne lui reste plus qu’à recoller les morceaux du parti socialiste", ironise Mickaël Tassart dans Le Courrier picard.
Entre 1980 et 2019, 12 500 points de captages d’eau potable dans les rivières ou les nappes souterraines ont été fermés en France. Laurent Baude, maire de Semoy dans le Loiret, est bien placé pour le savoir. L’unique point de captage de sa commune de 3200 habitants est fermé depuis un an et demi à cause d’une pollution au PFAS.
Depuis 2006, le 10 mai est la date de la journée nationale officielle de commémoration des mémoires de la traite négrière, de l’esclavage et de leurs abolitions. Une cérémonie à laquelle participe le président de la République ou le Premier ministre. Dans les territoires d’Outre-mer, les commémorations ont lieu à d’autres dates. Explications.
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences de l’Etat, Laurent Marcangeli est revenu sur la méthode du gouvernement pour « simplifier » l’écosystème des agences et opérateurs de l’Etat. Les plans ministériels devraient être finalisés à la mi-juin et ce travail pourrait donner lieu à un projet de loi, voire une proposition de loi, a annoncé le ministre de la Fonction publique.
A 10 jours de l’élection du président des Républicains, Laurent Wauquiez laboure les terres de la droite pour aller chercher une victoire face au favori, Bruno Retailleau. Ce mercredi, dans un restaurant du XVe arrondissement de Paris, le chef de file des députés de droite a présenté sa candidature « de rupture » avec le pouvoir en place. Membre du gouvernement, l’élection de Bruno Retailleau à la tête des LR ferait prendre le risque, selon lui, d’une dilution de la droite dans le macronisme.