« La loi n’impose pas de consignes à ce stade » précise Agnès Pannier-Runacher
La secrétaire d’État revient sur le projet de loi Économie circulaire, qui est actuellement étudié en première lecture au Sénat. Elle détaille la volonté du gouvernement de concilier emploi et transition écologique.

 « La loi n’impose pas de consignes à ce stade » précise Agnès Pannier-Runacher

La secrétaire d’État revient sur le projet de loi Économie circulaire, qui est actuellement étudié en première lecture au Sénat. Elle détaille la volonté du gouvernement de concilier emploi et transition écologique.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Alors que le projet de loi anti-gaspillage fait débat chez les parlementaires, pour la secrétaire d’État la polémique sur la mise en place de la consigne n’a pas lieu d’être : « La loi n'impose pas de consignes à ce stade, elle prévoit la possibilité d'une consigne. La loi ne ferme pas le débat aujourd'hui, elle ouvre une concertation » explique-t-elle. « Dans la rédaction du projet nous avons été très équilibrés, étant tout à fait conscients qu'un certain nombre d'élus et d'entreprises étaient assez en avance sur ce sujet-là. Et il faut que ceux-là ne perdent pas le bénéfice de cette avance. »

Pour Agnès Pannier-Runacher, ce projet de loi est aussi une occasion de développer l’emploi tout en effectuant une transition écologique. « Avec Muriel Penicaud et Brune Poirson, on a fait une étude sur le potentiel de création d'emplois liés à l'économie circulaire, et cela concernerait 300 000 postes ». Un chiffre élevé, mais qui est à nuancer : « C’est un solde économie circulaire. C’est-à-dire qu’on ne déduit pas les pertes d’emplois possibles liées à des transformations » explique-t-elle.

Une transition écologique qui peut s’avérer ardue pour les entreprises : pour Agnès Pannier-Runacher, c’est justement le rôle du gouvernement que d’accompagner au maximum cette transition, en étant conscient des enjeux. « Si demain matin le consommateur a décidé de ne plus acheter du plastique, vous pouvez passer toutes les lois, à la fin dans l'entreprise qui produit ce plastique, il y aura un problème d'emplois » poursuit-elle. « Il faut prendre conscience de cela aussi. »

Partager cet article

Dans la même thématique

 « La loi n’impose pas de consignes à ce stade » précise Agnès Pannier-Runacher
3min

Politique

Jamy Gourmaud, « Je me considère comme un passeur, un trait d’union entre ceux qui savent et ceux qui ont envie de savoir »

Après plusieurs décennies à la télévision, le célèbre animateur de l’émission C’est pas sorcier a conquis les réseaux sociaux et rassemble désormais 4,5 millions de followers tout support confondu. Cette popularité s’explique par un talent singulier : rendre accessible l’inaccessible. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur sa soif d’apprendre et sur un métier unique en son genre.

Le

 « La loi n’impose pas de consignes à ce stade » précise Agnès Pannier-Runacher
3min

Politique

« On peut avoir de très bonnes habitudes de consommation sur internet, sans avoir à ruiner son éthique », estime cet étudiant en droit

A l’heure où les commerces de centre-ville ferment les uns après les autres, la consommation sur internet n’a jamais été aussi forte. Difficile de rivaliser lorsque certaines plateformes inondent le marché de promotions et livrent les commandes en moins de 24h. Pour Thomas Martinet, étudiant en droit à Montpellier, acheter en ligne n’est pas contradictoire avec une consommation responsable. Dans l’émission Dialogue Citoyen présentée par Quentin Calmet, il interpelle plusieurs sénateurs sur la nécessité pour les petits commerçants de s’adapter à l’ère du numérique.

Le