La permanence du parti Les Républicains (LR) à Grenoble a été la cible de dégradations et de tags dans la nuit de lundi à mardi, la quatrième fois en quelques mois, a-t-on appris de sources concordantes.
Vers 4H30, une patrouille de police, qui circulait place Paul Vallier dans le centre-ville, a constaté que le local du parti avait été fracturé. Il n'y a pas eu d'interpellation.
Une plainte sera déposée, a annoncé Bernard Accoyer, secrétaire général du parti, déplorant un "acte inadmissible au caractère antidémocratique évident".
M. Accoyer, tout comme la fédération LR de l'Isère et des élus locaux, ont souligné les "difficultés" pour les enquêteurs de retrouver les auteurs des dégradations "en raison de l'opposition de la municipalité à la vidéosurveillance".
Eric Piolle, maire EELV à la tête d'une coalition avec le PG et des citoyens, s'est rendu dès le matin à la permanence LR. Il a "condamné avec la plus grande fermeté" ce "saccage" appelant à une "campagne présidentielle propre et sereine".
Dans son entourage, on a souligné que la majorité actuelle n'avait pas enlevé de vidéosurveillance à cet endroit et qu'elle préférait "mettre l'accent sur la police de proximité".
"Wanted. From Piolle with love" tagué sur le mur de la permanence du parti Les Républicains en Isère, à Grenoble le 21 mars 2017
AFP
Une inscription, sous les fenêtres de l'appartement en rez-de-chaussée qui sert de local au parti, a été peinte en rouge: "Wanted. From Piolle with love".
Cela fait référence au tract polémique des Républicains de Grenoble diffusé en août dernier où figuraient 25 portraits d'élus de gauche, dont M. Piolle, responsables de la "ruine" de la ville, selon LR, avec la mention "Wanted" en graphie western.
A l'intérieur du local, une salle de réunion a été maculée de peinture rouge du sol au plafond, le matériel informatique renversé et vandalisé, des vitres de portes brisées et de l’ammoniaque répandu sur des piles d'affiches électorales, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le président de la fédération LR de l'Isère, Thierry Kovacs, a dénoncé auprès de l'AFP un "climat malsain" à Grenoble, sa permanence ayant subi des dégradations "pour la quatrième fois en quelques mois".
Le secrétaire départemental Alexandre Roux, désolé du spectacle, a lui pointé la responsabilité des "groupuscules anarchistes qui fleurissent à Grenoble" où "s'amplifie le climat national délétère".
Le Parti socialiste a "condamné" le saccage chez les Républicains et apporté "sa totale solidarité républicaine", rappelant que sa permanence avait subi "quatorze attaques" à Grenoble.
Le chef de l’Etat a annoncé que les téléphones portables allaient « sans doute » être interdits dès la rentrée prochaine dans les lycées. C’est « faisable », soutient le sénateur Renaissance Martin Lévrier. « Il est incorrigible. C’est une annonce par jour pour exister », raille le sénateur LR Max Brisson, opposé à l’interdiction au lycée. « Une annonce un peu surréaliste » qui élude les vrais problèmes, dénonce la sénatrice PS Colombe Brossel.
Suite aux récentes révélations mettant en cause les forces de l’ordre dans des affaires de violences au sein des personnes dépositaires de l’autorité publique, la gauche du Sénat demande à la commission des lois de se doter des prérogatives d’une commission d’enquête visant à examiner les conditions dans lesquelles l’IGPN et l’IGGN exercent leurs prérogatives.
Mercredi, députés et sénateurs ne sont pas parvenus à trouver une un accord en commission mixte paritaire sur le projet de loi de la Sécurité sociale. Le texte repart donc pour une nouvelle lecture en séance publique à partir de mardi, à l’Assemblée nationale. Les députés vont plancher sur le texte sorti du Sénat et conformément à la règle dite de l’entonnoir, leur droit d’amendement est limité. Ce qui va accélérer les débats mais sera-t-il suffisant pour arriver à un compromis ? Explications.
Afin d’accompagner Sébastien Lecornu vers son engagement d’un grand acte de décentralisation, Gérard Larcher avait fait parvenir le 31 octobre la contribution du Sénat. Le document que Public Sénat a pu consulter appelle à consacrer un principe de différentiation et d’autonomie fiscale des collectivités.
Le
Le direct
Le Sénat valide une contribution française au budget de l'UE diminuée
Le Sénat valide une contribution française au budget de l'UE diminuée