La politique migratoire du gouvernement « en aucun cas naïve », selon Blanquer
Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a affirmé dimanche que la politique migratoire du gouvernement, critiquée par l...

La politique migratoire du gouvernement « en aucun cas naïve », selon Blanquer

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a affirmé dimanche que la politique migratoire du gouvernement, critiquée par l...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer a affirmé dimanche que la politique migratoire du gouvernement, critiquée par l'extrême droite après l'agression mortelle au couteau survenue samedi à Villeurbanne (Rhône), "n'est en aucun cas naïve".

L'attaque perpétrée par un demandeur d'asile afghan, dont les motivations demeuraient inconnues à la mi-journée, "nous renvoie effectivement à la question de la politique migratoire, elle n'est en aucun cas naïve, le gouvernement est très attentif à ces enjeux", a déclaré le ministre lors du "Grand Jury" RTL-Le Figaro-LCI.

M. Blanquer était interrogé au sujet des réactions de la droite et de l'extrême droite à l'attaque, notamment celle de la présidente du Rassemblement national Marine Le Pen qui a jugé sur Twitter que "la naïveté et le laxisme de notre politique migratoire menacent gravement la sécurité des Français".

Le gouvernement n'est "certainement pas" angélique sur la question migratoire, a-t-il déclaré. "Je pense qu'à chaque fois qu'il se produit un fait de cette nature, la première attitude à avoir est une attitude de calme, de respect et aussi d'attente de ce que vont dire les autorités de police et de justice", a-t-il ajouté.

"Il est évident que c'est un Afghan qui a commis ce crime et donc il est évident que dans notre politique migratoire nous devons être attentifs", a poursuivi le ministre.

"Maintenant, il y a beaucoup de problèmes psychologiques aussi dans ce genre d'attentats", a-t-il commenté, avant d'être interrogé sur son usage du terme "attentat". "Je me garderais bien de commenter celui-là, c'est arrivé hier donc on doit attendre les conclusions", a-t-il répondu.

"Un meurtre a été commis, ça c'est incontestable, ça nous renvoie soit aux motivations politiques ou de fondamentalisme islamique éventuel de ce meurtrier, soit à des problèmes psychiatriques. Dans les deux cas il est évident qu'on doit être attentif aux personnes qui rentrent sur notre territoire", a-t-il conclu.

L'assaillant de 33 ans a tué un jeune homme et blessé huit autres personnes. L'hypothèse terroriste n'est pas privilégiée à ce stade.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

La politique migratoire du gouvernement « en aucun cas naïve », selon Blanquer
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le