« La réforme des retraites sera le tombeau d’Emmanuel Macron », déclare Nicolas Dupont-Aignan
La réforme des retraites continue de diviser dans la sphère politique, alors qu’une grève de grande ampleur est prévue pour le 5 décembre. Pour le président de Debout La France, il s’agit d’une réforme « tragique ».

« La réforme des retraites sera le tombeau d’Emmanuel Macron », déclare Nicolas Dupont-Aignan

La réforme des retraites continue de diviser dans la sphère politique, alors qu’une grève de grande ampleur est prévue pour le 5 décembre. Pour le président de Debout La France, il s’agit d’une réforme « tragique ».
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Le système des retraites est équilibré depuis la réforme Touraine. On veut culpabiliser les Français et les retraités.  […] Il faut arrêter de faire peur aux Français" dénonce le député de l’Essonne Nicolas Dupont-Aignan. La réforme des retraites, portée par le gouvernement n’en finit plus de cristalliser les tensions, notamment concernant le système à points. Au lieu des 42 régimes de retraites existants, le contribuable passerait à un régime unique, calculé via un système de points.

« Je souhaite que tous les Français réalisent que la réforme du gouvernement va être tragique pour les retraités » déclare Nicolas Dupont-Aignan. « La réforme des retraites sera le tombeau d'Emmanuel Macron, parce que cette réforme est injuste, gravissime et ferait une baisse des retraites » estime-t-il.

« Le système à points va faire que le calcul de leur retraite va être fait sur leurs 43 années » explique Nicolas Dupont-Aignan. « Or, il y a des périodes de chômage, de maternité, ça veut dire que la retraite va baisser de 10 à 20 %. C'est considérable, et c'est la fin de la répartition. »

Sur la grève du 5 décembre, le député de l’Essonne souhaite une forte mobilisation mais déplore la « paralysie » du pays, après l’annonce d’une possible grève reconductible des professionnels des transports. Il propose une autre solution : une grève de la gratuité. L’idée ? Faire une modification législative pour que les syndicats puissent laisser tous les transports ouverts et gratuits, « de manière à ce qu'on puisse concilier droit de grève et circulation des usagers ».

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le

XINHUA PHOTOS OF THE DAY
5min

Politique

[Info Public Sénat] Nicolas Sarkozy pour l’union des droites ? « Un emballement totalement disproportionné », pointe son entourage, « il n’a jamais pactisé avec le RN »

Dans son ouvrage écrit en prison, Nicolas Sarkozy affirme qu’il n’appellera pas au front républicain et soutient pour la droite le « rassemblement le plus large possible, sans exclusive ». Beaucoup y voient une défense de l’union des droites. Mais l’entourage de l’ex-chef de l’Etat dément. « Nicolas Sarkozy a toujours dit qu’il fallait parler aux électeurs du RN, mais absolument pas s’allier au parti », soutient-on.

Le

« La réforme des retraites sera le tombeau d’Emmanuel Macron », déclare Nicolas Dupont-Aignan
4min

Politique

Budget 2026 : le Sénat vote les crédits en hausse pour lutter contre l’immigration illégale

Lundi matin, le Sénat a adopté la mission « Immigration, asile et intégration » du projet de loi de finances pour 2026, avec des crédits en hausse de 80 millions par rapport à l’année dernière pour atteindre 2,16 milliards d’euros. Une enveloppe destinée à mettre en œuvre l’application du Pacte Asile et immigration, et le doublement de la capacité des centres de rétention administrative (CRA) à 3 000 places en 2029. La gauche a dénoncé le manque de moyens pour l’intégration.

Le