La REM dévoile ses statuts, en attendant le vote des adhérents
La République en marche a dévoilé lundi ses nouveaux statuts, après y avoir apporté d'ultimes retouches renforçant le pouvoir de...

La REM dévoile ses statuts, en attendant le vote des adhérents

La République en marche a dévoilé lundi ses nouveaux statuts, après y avoir apporté d'ultimes retouches renforçant le pouvoir de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

La République en marche a dévoilé lundi ses nouveaux statuts, après y avoir apporté d'ultimes retouches renforçant le pouvoir de ses adhérents, et en attendant un vote de confirmation à la fin du mois.

Parmi les 373.000 adhérents du parti d'Emmanuel Macron, fondé en avril 2016, ceux étant membres avant le 9 avril 2017 pourront entériner ces statuts, par voie électronique, entre le 23 et le 30 juillet. Le résultat du scrutin sera connu le 1er août.

On retrouve dans la quarantaine d'articles présentée lundi la gouvernance déjà détaillée le 8 juillet, lors de la première "convention" de la REM à Paris.

Des modifications ou précisions à la marge sont apparues, notamment concernant le Conseil - c'est à dire le parlement du parti - qui comprendra 25% d'adhérents tirés au sort, contre 20% annoncés initialement.

"Pour être tiré au sort, un adhérent doit avoir préalablement fait acte de candidature", ajoute la REM dans ses statuts en assurant que "le système de tirage au sort" garantira "la parité entre tirés au sort femmes et tirés au sort hommes".

Le Conseil, qui se réunira au moins deux fois par an, contrôlera notamment l'action du bureau exécutif d'une trentaine de membres, dont dix issus de la société civile.

Seront également membres de ce bureau "le ou les délégués généraux" qui seront les véritables dirigeants de REM. Celui-ci ou ceux-ci sont élus par le Conseil pour un mandat de trois ans, "dans la limite de deux mandats".

L'autre retouche majeure, effectuée à l'issue d'un appel à contributions des adhérents sur une adresse mail et un répondeur téléphonique, concerne la désignation des "référents" territoriaux. Ces référents chapeautent les comités locaux de leur territoire, sur un département voire une grande agglomération "lorsque cela est nécessaire compte - tenu de la population du territoire concerné".

Si la nomination de chaque référent relève du bureau exécutif, "chaque comité local du territoire concerné peut transmettre au bureau exécutif (...) des propositions, à condition de transmettre au moins deux propositions dans le respect du principe de parité", précisent les statuts.

"Lorsque des propositions ont été formulées par les comités locaux concernés, le bureau exécutif se prononce sur cette base", relève encore le texte.

Plusieurs principes sont aussi réaffirmés dans ces statuts, dont la gratuité d'adhésion, le respect de la parité ou encore la limitation dans le temps et en nombre des mandats afin de "limiter les phénomènes de baronnie et pour favoriser le renouvellement au sein du mouvement", souligne la REM.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01121398_000016
8min

Politique

Nouvelle-Calédonie : Sébastien Lecornu attendu au tournant sur ce dossier inflammable

En succédant à François Bayrou à Matignon, le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu hérite d’une crise politique et sociale. Mais il va également devoir faire face à un dossier institutionnel à haut risque, celui de la Nouvelle-Calédonie. Lors de son passage au ministère des Outre-Mer entre 2020 et 2022, les indépendantistes lui avaient reproché d’avoir maintenu la date du troisième référendum d’autodétermination, mais également sa proximité avec les loyalistes.

Le

Paris : Francois Bayrou recoit le PS
9min

Politique

Budget : le PS montre les muscles avant de négocier avec Sébastien Lecornu

Alors que le premier ministre va recevoir les responsables socialistes, le PS fait monter la pression et demande à Sébastien Lecornu de se positionner sur leur contre-budget, insistant sur la question du déficit, de la taxation des hauts patrimoines et le pouvoir d’achat. Sur la taxe Zucman, ils sont prêts à lâcher le principe, à condition qu’une autre solution rapporte autant.

Le