Laïcité, affaires, piques à fleurets de moins en moins mouchetés : voici quelques-uns des temps forts de la confrontation organisée sur TF1, qui...
Laïcité, affaires et piques, les points forts du débat
Laïcité, affaires, piques à fleurets de moins en moins mouchetés : voici quelques-uns des temps forts de la confrontation organisée sur TF1, qui...
Par Fabienne FAUR
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
Laïcité, affaires, piques à fleurets de moins en moins mouchetés : voici quelques-uns des temps forts de la confrontation organisée sur TF1, qui a mis aux prises lundi soir pendant un peu plus de trois heures les cinq principaux candidats à la présidentielle.
PENSEE POUR LES ABSENTS
Le débat a démarré avec une pensée pour les absents : "Nous sommes 11 candidats, il y en a cinq ici, cela pose une question démocratique", affirme en préambule François Fillon, le premier des cinq invités à s'exprimer. Emmanuel Macron, candidat d'En Marche!, et Marine le Pen, présidente du Front National, partagent l'opinion du candidats LR.
Ecartés du débat TF1/LCI, quatre candidats s'exprimaient d'une autre façon lundi soir, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) sur C8, Philippe Poutou (NPA), Nathalie Arthaud (LO) et Jacques Cheminade via Facebbok.
TENSION SUR LA LAICITE
Le débat s'enflamme pour la première fois quand les candidats parlent laïcité. Alors que Marine Le Pen explique qu'elle "ne reconnaît pas les communautarismes", elle est interrompue par Benoît Hamon : "Ah oui ! la laïcité, comme ça vous arrange... "
Marine le Pen avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers
POOL/AFP
Du port du voile, Marine Le Pen passe à celui du burkini et ironise : "Je sais que vous êtes pour, M. Macron !". Et le candidat d'En Marche ! de répliquer : "Le burkini n'a rien à voir avec la laïcité (...) Le piège dans lequel vous êtes en train de tomber, c'est de diviser la société !"
M. Mélenchon lui aussi s'enflamme contre la présidente FN: "Vous ne pouvez pas aller jusqu'à établir une police du vêtement dans la rue ! Avez-vous l'intention d'empêcher les gens qui portent les cheveux verts?"
LES AFFAIRES
Les affaires judiciaires qui visent François Fillon et Marine Le Pen sont évoquées, en creux, par Jean-Luc Mélenchon qui a demandé qu'on ne le mette pas Benoît Hamon, Emmanuel Macron et lui-même "dans le même sac". "J'ai admiré vos pudeurs de gazelle, quand vous dites que le débat a été pollué par les affaires de certains d'entre nous. Pardon, pas moi !", a lancé le candidat de La France Insoumise.
Jean-Luc Melenchon avant le débat TV sur TF1 le 20 mars 2017 à Aubervilliers
POOL/AFP
Quand François Fillon ironise -"on rêve, on rêve"- sur le revenu universel de Benoît Hamon, le socialiste pourfend un candidat plus "fort" en soustraction de fonctionnaires qu'en addition "avec son propre argent".
Marine Le Pen fait également allusion à la mise en examen de François Fillon, après des soupçons d'emplois fictifs dans sa famille, et une justice "rapide". Ce à quoi ce dernier renchérit : "Oui, c'est ce qu'on appelle la justice TGV".
ESCARMOUCHES
Les candidats se sont lancés des piques particulièrement acérées à plusieurs moments du débat.
A M. Macron qui vient longuement de développer sa politique étrangère, Marine Le Pen lance : "Vous avez un talent fou. Vous arrivez à parler sept minutes, je suis incapable de résumer votre pensée, vous n'avez rien dit. C'est le vide absolu, sidéral!"
Marine Le Pen a aussi souvent été prise pour cible, notamment quand Benoît Hamon l'a accusée d'être "droguée aux pages faits divers".
L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.
Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.
Face à l’enlisement des débats sur la proposition de loi de réforme de l’audiovisuel public au Sénat, la ministre de la Culture active l’article 44.3 de la Constitution. Utilisé pendant la réforme des retraites de 2023, cette disposition permet au Sénat de se prononcer par un vote unique sur l’ensemble du texte, avec les amendements retenus par le gouvernement.
Dans un monde qui fait face à un moment de bascule, face aux menaces militaires multiples, le chef de l’Etat prononcera un discours centré sur « le besoin d’un effort de défense » supplémentaire. Le Président veut aussi permettre à la jeunesse de « servir la défense nationale ».