Larcher: « Les impôts pour maintenant, les autres mesures différées »
"Les impôts, c'est pour maintenant, les autres mesures sont différées", a résumé le président du Sénat Gérard Larcher (Les...

Larcher: « Les impôts pour maintenant, les autres mesures différées »

"Les impôts, c'est pour maintenant, les autres mesures sont différées", a résumé le président du Sénat Gérard Larcher (Les...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Les impôts, c'est pour maintenant, les autres mesures sont différées", a résumé le président du Sénat Gérard Larcher (Les Républicains) après la déclaration de politique générale d'Edouard Philippe, déplorant que la majorité ne mette "pas en œuvre les engagements" d'Emmanuel Macron.

"Ce que je note, à travers le propos élevé du Premier ministre, c'est qu'on sait maintenant que les impôts, c'est pour maintenant, et que les autres mesures sont différées", a déclaré M. Larcher sur RTL.

"Hier (mardi) on est sorti définitivement, en tous les cas pour cinq ans, de la campagne électorale, de sa mise en scène. On est entré dans l'action" et "on ne met pas en œuvre ce qui était les engagements du président de la République", a dit le président du Sénat.

Évoquant le déficit, M. Larcher a pointé "le boulet légué par François Hollande et son gouvernement. Ce que le Sénat, je le rappelle, avait noté en novembre quand nous avions refusé de voter la deuxième partie du budget". Or "jusqu'en août 2016, le président Macron était ministre du gouvernement. Et en août 2016, le budget, il était construit".

"Je pense qu'Emmanuel Macron n'ignorait pas qu'il était construit sur des impasses. Aujourd’hui il le découvre officiellement", a insisté M. Larcher.

Pour le sénateur des Yvelines, "on ne va pas traiter la question de l'emploi et de la lutte contre le chômage uniquement par la réforme du Code du travail. Si on n'a pas des décisions de compétitivité, et je pense au report du CICE, de l'impôt forfaitaire, à un sujet qu'on n'a pas évoqué: les heures supplémentaires... Tout ça n'est pas présent", a-t-il regretté.

Par ailleurs, "il faut baisser la dépense publique et nous annoncer où, comment, et rapidement. Ce que nous n'avons pas entendu hier".

Le Premier ministre se rend au Sénat mercredi pour une déclaration du gouvernement suivie d'un débat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Larcher: « Les impôts pour maintenant, les autres mesures différées »
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Larcher: « Les impôts pour maintenant, les autres mesures différées »
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le

Larcher: « Les impôts pour maintenant, les autres mesures différées »
7min

Politique

Texte sur l’énergie : les rapporteurs du Sénat veulent évaluer « l’impact financier » de l’éolien… mais aussi du nucléaire

Pas de jaloux. Après la tribune de Bruno Retailleau, qui appelle à arrêter les subventions à l’éolien, la majorité sénatoriale LR et centriste va défendre un amendement visant à évaluer « l’impact financier de toutes les formes de production d’énergie », explique le corapporteur centriste Patrick Chauvet, qui ne veut pas « stigmatiser » les énergies renouvelables. L’objectif global de la PPL Gremillet reste cependant bien la relance du nucléaire.

Le