Larcher prône « un acte de confiance » entre État, Parlement et collectivités

Larcher prône « un acte de confiance » entre État, Parlement et collectivités

Le président LR du Sénat Gérard Larcher a plaidé mardi pour "un nouveau souffle de décentralisation" qui soit "d'abord un acte de...
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Le président LR du Sénat Gérard Larcher a plaidé mardi pour "un nouveau souffle de décentralisation" qui soit "d'abord un acte de confiance" entre l'État, le Parlement et les élus des collectivités territoriales.

"Nous traversons une période particulière de notre vie publique" et de "notre vie démocratique", a souligné M. Larcher lors de ses voeux aux sénateurs, en présence notamment du Premier ministre Édouard Philippe, du président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand ou du président du Conseil constitutionnel Laurent Fabius.

"Depuis deux mois, l’exécutif est questionné, interpellé sur la politique qu’il conduit en matière fiscale, de pouvoir d’achat, d’équité territoriale, de mobilité, d’écologie et tout simplement de gouvernance", a-t-il poursuivi.

"Il est dans notre pays des territoires, des citoyens, qui ont le sentiment d’être +en marge+, au +bout de table+", a déclaré le président du Sénat, qui se revendique comme l'assemblée des territoires.

"Seul un nouveau souffle de décentralisation, me semble-t-il, permettra de retrouver les conditions de +faire Nation+ dans cette +République indivisible+", a-t-il estimé.

Mais pour M. Larcher, "cette nouvelle génération de la décentralisation ne peut être une énième +architecture+ nouvelle, mais d’abord un acte de confiance entre État, Parlement, garants de l’unité et de l’égalité, et les élus des collectivités territoriales".

"Les collectivités territoriales ne sont pas de simples +échelons administratifs+ pour reprendre la formule employée dans l’un des questionnaires du +grand débat+", a-t-il insisté. "Les élus locaux sont des +majeurs capables+".

Le débat national lancé par Emmanuel Macron pour trouver une issue à la crise des "gilets jaunes" "peut être le meilleur comme le pire", a encore estimé M. Larcher. "Et le pire serait qu'il ne débouche sur rien".

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