Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute « évolution institutionnelle »
Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a estimé mercredi que les Corses devraient être consultés directement...

Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute « évolution institutionnelle »

Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a estimé mercredi que les Corses devraient être consultés directement...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le secrétaire national du Parti communiste Pierre Laurent a estimé mercredi que les Corses devraient être consultés directement avant toute "révision constitutionnelle et évolution institutionnelle" concernant leur île.

"J'attends un engagement du président de la République, c'est celui qui consisterait à dire - et j'attends la même chose d'ailleurs de la majorité nationaliste -, que les Corses seront consultés s'il y a révision constitutionnelle et évolution institutionnelle", a déclaré M. Laurent sur LCP.

"Je pense qu'il ne peut pas y avoir d'évolution institutionnelle du statut de la Corse sans consultation directe des Corses", a-t-il insisté. "Je crois qu'il faut un engagement ferme sur cette question, quelle que soit la proposition qui est mise sur la table", a-t-il ajouté, alors qu'Emmanuel Macron va dévoiler mercredi sa stratégie pour l'avenir de l'île.

"Je pense qu'il y a des progrès à faire pour prendre en compte la spécificité corse, par exemple sur la langue", a estimé Pierre Laurent. "Nous ne faisons pas de cette question une question de séparation, nous faisons de cette question une question culturelle qui doit être reconnue. Ca pose un certain nombre de problèmes, il faut les discuter, mais il y a des évolutions qui sont possibles".

M. Laurent est en revanche "contre le statut de résident", qui vise à réserver l'achat des biens immobiliers en Corse aux personnes justifiant de plusieurs années de résidence dans l'île de Beauté.

Sur le rapprochement des prisonniers, "il y a des principes en la matière qui devraient s'appliquer à tous les prisonniers", a-t-il affirmé. "Je pense qu'il y a des mesures d'humanité à prendre en la matière".

"La question de l'amnistie est une autre question", a-t-il poursuivi. "Elle peut être discutée, mais il y a des conditions là aussi. Je crois qu'elle ne doit pas concerner les crimes de sang et elle ne peut pas consister en quelque sorte à oublier la gravité des faits commis".

Partager cet article

Dans la même thématique

Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute « évolution institutionnelle »
3min

Politique

Santé mentale : « 25% des lycéennes ont déjà pensé à la mort », s’alarme la spécialiste Angèle Malâtre-Lansac

Décrété « Grande cause nationale » en 2025, les troubles de la santé mentale concernent 13 millions de français. Un enjeu de santé publique qui touche fortement la jeunesse. Si la question est au centre du débat public, les solutions tardent à être mises en place et le secteur de la psychiatrie manque de moyens. Cette semaine dans Et la Santé ça va ?, Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Céline Brulin et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé mentale pour en débattre.

Le

Laurent (PCF) veut une consultation des Corses avant toute « évolution institutionnelle »
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le