Le député Julien Aubert candidat à la présidence de LR
Le député du Vaucluse Julien Aubert a annoncé dimanche qu'il était candidat à la présidence des Républicains, le jour même où le...

Le député Julien Aubert candidat à la présidence de LR

Le député du Vaucluse Julien Aubert a annoncé dimanche qu'il était candidat à la présidence des Républicains, le jour même où le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le député du Vaucluse Julien Aubert a annoncé dimanche qu'il était candidat à la présidence des Républicains, le jour même où le favori du scrutin Laurent Wauquiez lançait sa campagne en Haute-Loire.

"Je serai candidat à la présidence de mon mouvement", a déclaré M. Aubert sur CNews, parce qu'"il faut absolument rompre avec 20 ou 30 ans de laisser-aller dans ce mouvement qui est un astre mort".

A part M. Aubert et M. Wauquiez, soutenu par les sarkozystes, trois autres candidats devraient briguer la présidence du parti, les 10 et 17 décembre : Daniel Fasquelle, député du Pas-de-Calais, Laurence Sailliet, proche de Xavier Bertand, et Florence Portelli, ex porte-parole de François Fillon à la présidentielle.

M. Aubert a assuré qu'il pouvait déjà compter sur le soutien d'"une dizaine de parlementaires" et qu'il démarrerait lundi sa campagne auprès des militants. Tout candidat doit être parrainé par au moins 13 parlementaires et 2.500 militants.

M. Aubert, comme Mme Sailliet, M. Fasquelle et Mme Portelli, a demandé de "ne pas bousculer l'agenda en faisant de cette élection une pré-élection présidentielle".

Il avait publié samedi dans Valeurs Actuelles un long "manifeste pour une droite gaulliste", dans lequel il estimait que "notre première responsabilité est d'être une droite morale, c'est à dire qui incarne dans son comportement les valeurs judéo-chrétiennes laïcisées dont nous prétendons nous inspirer".

"La seconde responsabilité de la droite est d'être elle-même et de se libérer de l'idéologie gauchisante, politiquement correcte, qui cadenasse le langage et les esprits", avait-il dit, estimant que "la droite, loyale envers sa tradition et ses convictions, doit résister et rester insoumise".

Sur CNews il a assuré qu'il n'avait conclu aucun "deal" pour se rallier ultérieurement à Laurent Wauquiez.

"J'ai été un séguino-pasquaïen, je suis un eurosceptique", a-t-il dit, alors que "il y a eu plusieurs Laurent Wauquiez", un temps "centriste", puis "peut-être plus au centre du parti" et "aujourd'hui (..) plutôt sur la droite du parti".

Il a aussi critiqué le soutien de la juppéiste Virginie Calmels à Laurent Wauquiez, estimant que "ça fait un peu la carpe et le lapin".

Julien Aubert, 39 ans, a été élu pour un deuxième mandat de député en juin dernier.

Partager cet article

Dans la même thématique

MORMANT SUR VERNISSON : FAR RIGHT BIG VICTORY PARTY MEETING
6min

Politique

Qu’est-ce qui fait monter l’extrême droite en Europe ? 

Les partis de droite radicale continuent leur progression électorale dans une majorité de pays de l’Union européenne. Quelles sont les conséquences de cette ascension ? Y a-t-il un recul des droits et des libertés dans les pays où ce camp politique gouverne ? C’est le débat de la semaine dans l’émission Ici l’Europe, sur France 24, LCP et Public Sénat, le samedi à 16h30 (canal 8 de la TNT).

Le

French Government Faces Lawmakers’ Questions At The National Assembly
8min

Politique

Budget : quels sont les scénarios pour sortir de l’impasse ?

Top départ de l’examen du budget en séance publique à l’Assemblée nationale. Après le rejet du texte en commission, la perspective de voir un budget adopté d’ici la fin de l’année semble, à ce stade, compromise au vu des lignes rouges des différentes forces politiques. Quels sont les différents scénarios ?

Le