« Le diesel doit clairement disparaître aujourd’hui de nos axes routiers » estime Agnès Buzyn
Au micro de « Sénat 360 », la ministre de la santé, Agnès Buzyn, défend la politique du gouvernement concernant la hausse des prix des carburants, à quelques jours des manifestations des « gilets jaunes » du 17 novembre.

« Le diesel doit clairement disparaître aujourd’hui de nos axes routiers » estime Agnès Buzyn

Au micro de « Sénat 360 », la ministre de la santé, Agnès Buzyn, défend la politique du gouvernement concernant la hausse des prix des carburants, à quelques jours des manifestations des « gilets jaunes » du 17 novembre.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

La fiscalité écologique va-t-elle survivre à la journée de manifestation des « gilets jaunes », alors qu’il s’agit d’un enjeu de santé publique ? C’est la question posée à Agnès Buzyn, ministre de la santé, qui répond au micro de « Sénat 360 » : « Évidemment, nous n’avons pas d’autres choix que de poursuivre vers une transition énergétique et favoriser des véhicules propres. C’est ce que nous faisons avec la taxation progressive et tout ce que nous allons apporter aux citoyens pour l’aide à la conversion, par exemple. »

Pourtant, une étude a montré que, grâce à l’aide à la conversion, les automobilistes achetaient majoritairement du diesel (47%). Alors faut-il revoir cette aide et exclure complètement le diesel de ce dispositif ? « Il me semble très important, si cela est réellement possible aujourd’hui, de revoir les critères (…) qui font que les gens bénéficient de cette prime à la conversion. Car l’objectif, c’est d’aller vers des véhicules hybrides ou électriques. Ou en tous les cas plus propres. Et le diesel doit clairement disparaître aujourd’hui de nos axes routiers » assure la ministre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Lecornu marche
7min

Politique

Budget : « On ne repartira pas de zéro, mais il sera forcément modifié » affirme François Patriat après sa rencontre avec Sébastien Lecornu

Le premier ministre Sébastien Lecornu a entamé ce mercredi ses consultations par son parti, Renaissance. Des rencontres qui ne se limiteront pas aux formations. « Il recevra tout le monde, tous les partis et les syndicats aussi », affirme le patron des sénateurs macronistes, François Patriat, après avoir été reçu à Matignon. Voulant « un socle commun solidaire », Sébastien Lecornu « a dit qu’il allait beaucoup parler avec la gauche ».

Le

2min

Politique

Sébastien Lecornu Premier ministre : Jordan Bardella se dit « sans illusion sur ce bail précaire »

Le président du Rassemblement national se dit prêt à rencontrer le nouveau Premier ministre, dans le cadre du cycle de consultations organisé par Matignon avec les partis politiques. Il avertit néanmoins : sans « politique de rupture » par rapport à Michel Barnier et à François Bayrou, les députés du RN censureront le nouveau chef de gouvernement.

Le