Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian est "le premier vrai poids lourd" à lester la candidature d'Emmanuel Macron, et à "blinder" du même coup sa crédibilité, estime la presse de vendredi.
"Le Drian marche pour Macron", titre Le Parisien. Le ministre, qui officialise son ralliement dans un entretien à Ouest-France vendredi, "est le troisième membre du gouvernement à soutenir le candidat d'En marche, après Barbara Pompili et Thierry Braillard, mais le premier avec un vrai poids politique", souligne Grégoire Poussielgue dans Les Echos.
Pour Le Figaro, "le ralliement de Jean-Yves Le Drian à Emmanuel Macron achève de faire du candidat d’En marche ! le représentant de la gauche de gouvernement, de la gauche centrale et gestionnaire", écrit Guillaume Tabard.
Jean-Yves Le Drian et Emmanuel Macron à l'Elysée le 29 avril 2017 à Paris
AFP
"Quand on a, comme lui, conduit sans faute les opérations au Mali, en Centrafrique et aujourd’hui sur toute la bande sahélienne, on est une recrue forcément très recherchée par un apprenti président", analyse Hervé Favre dans La Voix du Nord.
"Bref, Jean-Yves Le Drian est une +belle prise+ pour un candidat qui, quoi qu'il en dise, a besoin de poids lourds autour de lui pour se crédibiliser dans les divers domaines du régalien", commente à son tour Bruno Mège dans La Montagne.
- 'Rude semaine' pour Hamon -
Si Emmanuel Macron "a le vent en poupe", au PS, "c’est sauve qui peut", constate Hervé Chabaud dans L'Union/L'Ardennais.
Benoît Hamon le 22 mars 2017 à Paris
AFP/Archives
S'achève une "rude semaine pour Benoît Hamon", note Martin Vaugoude dans le Télégramme. "Certes, la +désertion+ de Jean-Yves Le Drian était prévisible. Mais elle vient confirmer que la campagne du candidat socialiste patine sérieusement."
Outre le soutien de M. Le Drian, Emmanuel Macron a aussi enregistré jeudi celui des ex-ministres chiraquiens Philippe Douste-Blazy et Dominique Perben, et de l'ancien hollandais Frédéric Cuvillier.
"Le candidat se trouve donc aujourd’hui à la tête d’une auberge espagnole qui pourrait le conduire au plus haut", laisse entendre Stéphane Siret dans Paris-Normandie. "Mais le plus difficile, en cas de réussite, sera de constituer une majorité politique cohérente capable de gouverner sans accroc sur la durée."
Face à l’instabilité politique qui s’installe en France, certaines personnalités réclament désormais le départ d’Emmanuel Macron du pouvoir. « Je pense qu’il doit démissionner », demande ainsi ce lundi 15 septembre le général Christophe Gomart, eurodéputé LR, invité de la matinale de Public Sénat.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
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Best of - Audition de Fabrice Arfi et Frédéric Ploquin
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