« Le droit de manifester ne doit pas être remis en cause » estime Pierre Laurent

« Le droit de manifester ne doit pas être remis en cause » estime Pierre Laurent

Au micro de « Sénat 360 », Pierre Laurent, sénateur communiste de Paris, réagit à l’annonce faite lundi par Edouard Philippe, d’une future loi anticasseurs.
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Edouard Philippe a annoncé lundi de nouvelles mesures visant à durcir les sanctions contre les casseurs et les manifestations non déclarées. « Le gouvernement et la droite sénatoriale, qui a inspiré ce projet, sont complètement hors sujet » réagit le sénateur communiste de Paris, Pierre Laurent.

« Ce n’est pas en empilant une nouvelle loi répressive, après toutes celles qui ont déjà été adoptées (…)  qu’on va résoudre les problèmes (…) Si l’on veut éteindre ces phénomènes de violence, je crois qu’il faut écouter les dizaines de milliers de gens qui, chaque semaine, manifestent pacifiquement dans le pays. Et écouter leurs revendications (…)  Maintenant, il faut prendre des mesures de maintien de l’ordre contre ceux qui cassent et qui (…) très souvent, n’ont strictement rien à voir avec les manifestants eux-mêmes. »

Le sénateur ajoute : « Le droit de manifester doit être préservé. C’est extrêmement important. Il est constitutionnel. Il ne doit pas être remis en cause (…) Il faut faire attention à ne pas créer des outils répressifs qui pourraient être utilisés de manière antidémocratique. Et c’est un danger qui est réel. »

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
7min

Politique

Projet de loi immigration : Éric Ciotti au chevet d’une droite sénatoriale de plus en plus agacée par les critiques des députés LR

Le président des LR, Éric Ciotti, était au Sénat mardi matin pour appeler les parlementaires de son parti à « l’unité ». Les critiques des députés LR sur le projet de loi immigration adopté mi-novembre par la majorité sénatoriale de droite et du centre ont nourri un vif agacement au Palais du Luxembourg. Au point que certains hésiteraient même à rompre leur rattachement au parti.

Le