Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a jugé mercredi "pas acceptable(s)" les accusations de François Fillon, qui voit dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse révélée par Le Canard enchaîné un "coup d'Etat institutionnel" venu "de la gauche".
"Ce n'est pas acceptable. La question qui est posée n'est pas celle d'un coup d'Etat de la gauche", a déclaré M. Le Foll lors du compte rendu du Conseil des ministres. "Chacun doit assumer ses responsabilités, les Français attendent simplement vérité et transparence", a-t-il renchéri.
Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a jugé mercredi "pas acceptable(s)" les accusations de François Fillon, qui voit dans l'affaire des emplois présumés fictifs de son épouse révélée par Le Canard enchaîné un "coup d'Etat institutionnel" venu "de la gauche".
"Ce n'est pas acceptable. La question qui est posée n'est pas celle d'un coup d'Etat de la gauche", a déclaré M. Le Foll lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
"Chacun doit assumer ses responsabilités, les Français attendent simplement vérité et transparence", a-t-il ajouté.
François Fillon lors d'un débat à EBG (Electronic Business Group) à Paris le 31 janvier 2017
AFP
François Fillon, handicapé par l'instruction du dossier des emplois présumés fictifs de son épouse, a dénoncé mercredi "un coup d'Etat institutionnel" contre sa candidature à la présidentielle, venu "de la gauche". "La crédibilité de ma candidature est remise en cause" par cette affaire, a-t-il dit lors d'une réunion à huis clos à son QG de campagne à Paris selon des propos rapportés à l'AFP par des participants.
"Il y a deux ou trois ans, on m'avait accusé d'être à la tête d'un cabinet noir". "Je connais". "C'est une manière de faire qui n'est pas acceptable. En tout cas, moi, je ne mangerai jamais de ce pain-là", a réagi M. Le Foll.
"La justice enquête, elle le fait en toute indépendance et elle le fera jusqu'au bout pour que la vérité et la transparence soit faite. Voilà la position que j'indique au nom du gouvernement", a affirmé le porte-parole du gouvernement, proche de François Hollande.
"Les lois que nous avons fait voter (en 2013, NDLR), avec la (création de la) Haute autorité pour la transparence, ont été d'ailleurs des éléments qui ont fait qu'il y a eu un certain nombre de changements dans les embauches d'assistants" parlementaires, a déclaré M. Le Foll.
Selon l'édition de l'hebdomadaire satirique parue ce mercredi, la somme perçue par Mme Fillon serait de 831.440 euros brut comme assistante parlementaire de son mari ou de son suppléant.
Les enquêteurs cherchent à déterminer si Mme Fillon a effectivement exercé une activité pendant les années où elle a été rémunérée en tant qu'assistante parlementaire.
L'enquête ouverte par le parquet financier porte aussi sur l'emploi de Mme Fillon à la Revue des Deux Mondes, rémunéré 5.000 euros brut mensuels entre mai 2012 et décembre 2013 (quelque 100.000 euros au total).
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