Le futur patron du PS devra avoir de “l’autorité”, juge Aubry

Le futur patron du PS devra avoir de “l’autorité”, juge Aubry

Martine Aubry, maire de Lille et ancienne première secrétaire du PS, a jugé mercredi que le futur patron du parti devrait avoir...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Martine Aubry, maire de Lille et ancienne première secrétaire du PS, a jugé mercredi que le futur patron du parti devrait avoir de "l'autorité".

"Il faut quelqu'un qui ait de l'autorité : j'ai été bien placée pour savoir qu'on n'était pas au pays des Bisounours ! Il faut une ligne et ramener tout le monde dans cette ligne", a-t-elle dit en marge d'une conférence de presse à la mairie où elle recevait des syndicats de chez Pimkie.

Selon Mme Aubry, "l'unité ne se déclare pas en disant +ne nous divisons pas+, c'est très bien qu'il y ait plusieurs candidats sur des lignes à l'évidence différentes. L'unité pour l'unité, ça ne veut rien dire (…)."

Trois députés ont annoncé leur candidature à la tête du PS : Olivier Faure, ancien porte-parole du PS et président du groupe Nouvelle Gauche à l'Assemblée, Stéphane Le Foll, député de la Sarthe et ancien ministre de l'Agriculture, et Luc Carvounas, député socialiste du Val-de-Marne.

Si Martine Aubry, qui avait occupé le poste de Première secrétaire de 2008 à 2012, a dit avoir son idée sur son candidat préféré, elle a confié attendre de "regarder le fond" des projets des postulants avant d'annoncer son choix.

Les candidats à la succession de l'ex-Premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis ont jusqu'au 27 janvier pour se faire connaître, l'élection étant prévue le 29 mars, et le Congrès les 7 et 8 avril.

Interrogée sur la politique du chef de l'Etat, Mme Aubry a dit "apprécier" le discours européen d'Emmanuel Macron. "Je pense que ce qu'il fait actuellement à l'international est une bonne chose", a-t-elle dit.

Elle a toutefois critiqué la politique du gouvernement en France. "Je pense que beaucoup des ruptures du droit du travail, de la la politique fiscale, des emplois aidés, de la politique du logement sont en train de casser beaucoup de choses dans notre pays", a-t-elle estimé.

Dans la même thématique

Paris: Weekly session of questions to the government at the Senate
11min

Politique

Comment le gouvernement Barnier a poussé le Sénat à faire sa mue

Depuis l’arrivée de Michel Barnier à Matignon, la majorité sénatoriale LR-centriste est transformée et soutient le gouvernement, avec l’ex-majorité présidentielle. Un nouvel attelage baptisé « club des cinq », que Gérard Larcher rassemble à sa table, histoire de mettre de l’huile. Mais avec un premier ministre sous la menace d’une censure du RN, pas sûr que l’expérience soit vouée à perdurer.

Le

FRA – ASSEMBLEE – QUESTIONS AU GOUVERNEMENT
8min

Politique

Derrière le chantage à la censure, un « exercice d’équilibriste compliqué » pour Marine Le Pen

En exigeant de nouvelles concessions budgétaires, Marine Le Pen rappelle que la configuration politique lui donne pouvoir de vie et de mort sur le gouvernement de Michel Barnier. Si elle semble désormais avoir toutes les cartes en main, le patronne des députés RN prend aussi un risque non négligeable en votant la censure, celui d’entamer durablement la stratégie de normalisation déployée pour conquérir le pouvoir.

Le

France Election
4min

Politique

Patrick Stefanini nommé représentant spécial de Bruno Retailleau : « Il connaît par cœur tous les enjeux migratoires »

Le ministre de l’Intérieur a annoncé la nomination de l’ancien directeur des campagnes présidentielles de François Fillon et Valérie Pécresse comme représentant spécial à l’immigration. Sa mission se concentrera « principalement sur le renforcement du dispositif de réadmission des personnes en situation irrégulière ».

Le