Le Gendre (LREM) dénonce “l’écologie à la papa” de Jadot

Le Gendre (LREM) dénonce “l’écologie à la papa” de Jadot

Le patron des députés LREM, Gilles Le Gendre, a dénoncé dimanche "l'écologie à la papa" de Yannick Jadot, assurant que pour la...
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Le patron des députés LREM, Gilles Le Gendre, a dénoncé dimanche "l'écologie à la papa" de Yannick Jadot, assurant que pour la majorité "l'accélération de la transition écologique" était "quelque chose de fondamental".

"Je ne peux pas laisser Yannick Jadot dire ça. Ca c'est l'écologie à la papa, c'est l'écologie qui recherche avant tout les trophées et les symboles", s'est ému le député de Paris dans l'émission "Questions politiques" de France inter/France Télévisions/Le Monde.

Il réagissait à des propos du dirigeant d'EELV dans le Parisien dimanche affirmant qu'Emmanuel Macron "protège le lobby pétrolier, le nucléaire, les pesticides, les chasseurs...". "Quand on a son âge, qu'on est si jeune, je ne comprends pas que l'on n'arrive pas à s'extraire du vieux monde", a ajouté le leader du parti écologiste, troisième de l'élection européenne du 26 mai avec 13,5% des voix.

"Nous avons une vision très différente de l'écologie, nous considérons qu'elle doit entraîner une transformation complète du modèle économique, politique et social du pays. C'est une approche globale", a répondu M. Le Gendre.

"Les écologistes d'avant ne regardent que le mot écologique. Nous voulons absolument regarder le mot transition, faire en sorte que cette transformation se fasse. Ce n'est pas tout tout de suite, mais c'est très vite, très profond et surtout très complet", a-t-il ajouté.

Reconnaissant que la majorité s'est "trompée" sur la hausse de la taxe carbone, un des détonateurs de la crise des "gilets jaunes", M. Le Gendre a vanté les primes à la conversion mises en place pour acquérir des véhicules plus propres.

"On fait exploser les compteurs en ce moment, et contrairement à ce qu'on dit ce ne sont pas les classes aisées qui achètent. C'est à 75% des personnes qui ont à des revenus très modestes. Donc ce n'est pas une prime pour les riches", a-t-il insisté.

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Quelques minutes plus tard, sur le même plateau, le député Rassemblement national Sébastien Chenu rétorquait, accusant la gauche de « sectarisme ». Mathématiquement, la réforme des retraites, adoptée dans la douleur au mois de mars 2023, trouve tout de même une majorité contre elle à l’Assemblée. Face à ce constat, le nouveau Premier ministre Michel Barnier a donc tenté d’arrondir les angles en annonçant le 6 septembre, sur le plateau de TF1, son souhait d’ « ouvrir le débat sur l’amélioration de cette loi pour les personnes les plus fragiles », sans pour autant « tout remettre en cause ». « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme » Quelles « améliorations » le gouvernement Barnier pourrait-il apporter au texte ? Au sein de la droite et du bloc central, le retour à la retraite à 62 ans semble en tout cas exclu. « Il faut rouvrir les discussions, mais pas pour remettre en cause la réforme. On l’a votée avec beaucoup de difficultés, on garde les acquis », défend un cadre de la majorité sénatoriale. Quelques ajustements du texte ne sont donc pas à exclure, ne serait-ce que pour « répondre », estime-t-il, à l’initiative parlementaire du RN et aux syndicats, qui prévoient une manifestation le 1er octobre. La ligne rouge des 64 ans n’interdit pas, par ailleurs, de rediscuter d’autres points de la réforme. Au Sénat, l’introduction de nouvelles mesures sur l’emploi des seniors semble par exemple faire consensus au sein de la majorité. À l’occasion de l’examen du texte, la chambre haute s’était déjà exprimée en faveur de l’instauration d’un « index seniors », censé pousser les entreprises à davantage de transparence sur l’emploi des salariés en fin de carrière, et sur la création d’un « CDI seniors », nouveau contrat de travail exonéré de certaines cotisations. 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