Le gouvernement suspend l’examen de la révision constitutionnelle jusqu’à nouvel ordre
Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle jusqu'à nouvel ordre, a annoncé dimanche la garde...

Le gouvernement suspend l’examen de la révision constitutionnelle jusqu’à nouvel ordre

Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle jusqu'à nouvel ordre, a annoncé dimanche la garde...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle jusqu'à nouvel ordre, a annoncé dimanche la garde des Sceaux Nicole Belloubet, alors que l'Assemblée est paralysée depuis plusieurs jours par l'affaire Benalla.

"Le gouvernement a décidé de suspendre l'examen de la révision constitutionnelle et souhaite que celui-ci puisse reprendre ultérieurement dans des conditions plus sereines", a indiqué la ministre.

Dans la foulée, le président de l'Assemblée François de Rugy (LREM) a annoncé la levée de la séance jusqu'à lundi 16H00, horaire prévu de l'examen du projet de loi "avenir professionnel".

Les "rappels au règlement" se sont à nouveau succédé dans la matinée, depuis le début de la séance, l'opposition réclamant des explications de l'exécutif.

Mme Belloubet a dit "regretter" que les travaux aient été interrompus à la suite "des révélations concernant M. Benalla". Alors que, selon elle, le texte constitutionnel contient des "propositions extrêmement positives pour le renforcement de notre démocratie".

Prenant la parole dans la foulée, François de Rugy a affirmé que l'Assemblée n'était pas réunie "pour faire un défilement des rappels au règlement" et n'était pas "un théâtre filmé".

"Je ferai tout pour que la réforme constitutionnelle aboutisse", a-t-il ajouté, jugeant que "la rénovation de nos institutions est plus que jamais nécessaire, nous venons encore d'en apporter la démonstration".

"L'agitation doit retomber et elle retombera, le travail législatif doit reprendre et il reprendra", a poursuivi le titulaire du "perchoir". Il a indiqué qu'il consulterait les présidents de groupe et le gouvernement pour organiser "les débats des deux prochaines semaines", d'ici la fin de la session.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le

Le gouvernement suspend l’examen de la révision constitutionnelle jusqu’à nouvel ordre
2min

Politique

Assassinat du petit frère d’Amine Kessaci : revoir le documentaire sur le combat contre le narcotrafic du militant marseillais 

Mehdi, le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. En 2020, c’est l’assassinat de son grand frère Brahim, qui avait conduit le jeune garçon à s’engager en politique. Son parcours est le sujet du documentaire « Marseille, des larmes au combat », Anaïs Merad, à revoir sur Public Sénat.

Le