Invités de l’émission Extra Local, le communiste Léon Deffontaines et l’eurodéputée Place publique Aurore Lalucq ont tous deux dénoncé l’action menée contre Raphaël Glucksmann, en marge d’une manifestation du 1er mai à Saint-Etienne.
Le grand débat d’Emmanuel Macron : Patrick Kanner envisage de saisir le CSA
Par Marion D'Hondt
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Sur le grand débat national, Patrick Kanner constate que « les Français ont envie de faire de la politique » et « ont des choses à dire ». Sur les interventions d’Emmanuel Macron, il est « très inquiet. » Il considère que le Président « sature les chaînes d’info. » Patrick Kanner envisage de saisir le CSA, « pour savoir si tout ça est conforme aux règles de répartition du temps de parole. »
« Il faut un référendum, y compris sur les questions dont n’a pas envie le Président »
Sur l’issue du grand débat, Patrick Kanner est favorable à un référendum. Il réfute, en revanche, l’idée d’organiser le référendum le jour du scrutin européen. Par ailleurs, le sénateur propose une « grande conférence sociale et territoriale », prélude à un scrutin référendaire qui irait jusqu’à inclure « les questions dont le Président n’a pas envie. »
Alstom-Siemens : « La commission applique le droit européen »
Sur la fusion avortée Alstom-Siemens, Patrick Kanner n’est pas surpris. Pour lui, « la commission applique le droit européen. » Il considère que « si le droit n’est plus adapté, il faut le changer et c’est le rôle du Président en Conseil européen. » En l’état, « cet accord n’était pas un excellent accord » et « le dossier méritait d’être amélioré. »
Privatisation d’ADP : « Une erreur politique et économique »
Pour Patrick Kanner, la privatisation d’Engie, en débat dans la loi Pacte, est l’occasion de « retrouver le clivage droite-gauche. » Le sénateur, qui rejette toute idée de privatisation ou d’ouverture du capital de l’entreprise, considère que l’État « doit rester puissant dans l’énergie. »
Sur Aéroports de Paris (ADP), dont le Sénat a écarté la privatisation, la situation n’est pas la même : « on brade le patrimoine des Français » explique Patrick Kanner. De plus, le sénateur considère que les arguments en faveur d’une privatisation « n’étaient pas bons » et que cette dernière « serait une erreur politique et économique. »
Affaire Benalla : « Ça peut devenir une affaire d’État »
Patrick Kanner s’exprime également sur l’affaire Benalla. Une affaire « incroyable », estime-t-il, qui « feuilletonne toutes les semaines. » Le sénateur, qui parlait jusqu’alors d’une « affaire qui engage l’État », parle désormais d’ « affaire d’État. » Il constate une « irresponsabilité » et une « imprévision totale » du pouvoir. Pour lui, le Sénat « a fait son boulot » et c’est désormais à la justice de le poursuivre.