Le grand débat en chiffres
1,5 million de Français ont participé au grand débat national, dont 500.000 dans les réunions locales. 2 millions de contributions ont été faites par Internet. Plus de 16.000 communes ont mis en place un cahier de doléances. Le coût du grand débat s’élève à 12 millions d’euros.

Le grand débat en chiffres

1,5 million de Français ont participé au grand débat national, dont 500.000 dans les réunions locales. 2 millions de contributions ont été faites par Internet. Plus de 16.000 communes ont mis en place un cahier de doléances. Le coût du grand débat s’élève à 12 millions d’euros.
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Avant la restitution du grand débat lundi, le Sénat a entendu Sébastien Lecornu, ministre chargé des Collectivités territoriales, et Emmanuelle Wargon, secrétaire d'Etat à la Transition écologique et solidaire, ce jeudi. Depuis le mois de janvier, les deux membres du gouvernement sont surtout, et de fait, secrétaires d’Etat au grand débat. Emmanuel Macron leur a en effet confié son animation.

Dans un échange avec les sénateurs, ils sont revenus uniquement sur la méthodologie (voir tous les temps forts de l’audition). Le fond et les mesures de sortie du grand débat seront abordés à partir de la semaine prochaine. Cette audition a été l’occasion de faire le point sur les grands chiffres.

1,5 million de Français ont participé au grand débat dont 500.000 personnes dans les réunions locales

Du 15 janvier à la mi-mars, le grand débat national a permis au total de recueillir « 2 millions de contributions individuelles sur la plateforme » Internet dédiée, « venant de 506.333 contributeurs individuels », a précisé Emmanuel Wargon (voir la première vidéo).

On compte « 10.134 réunions d’initiative locale, regroupant une estimation d’environ 500.000 participants », précise la secrétaire d’Etat (voir nos reportages à Auray, Villiers-le-Bel et dans les départements du Maine-et-Loire et des Deux-Sèvres).

Pour les réunions locales, la « moitié » a été organisée « par les maires » et l’autre moitié par les associations et particuliers. Soit 5.000 débats organisés par les élus locaux.

Si on ajoute à ces 500.000 participants aux réunions locales les « cahiers citoyens, les stands mobiles et ceux qui ont écrit des courriers, nous estimons à environ 1,5 million de nos concitoyens qui ont participé directement à cet exercice démocratique » précise Emmanuel Wargon.

Des cahiers de doléances dans 16.132 communes

« 5 000 débats ont été organisés par les élus locaux et 16 132 communes ont mis en place un cahier de doléances » précise Sebastien Lecornu
04:09

En parallèle du site granddebat.fr et des débats locaux, 16.132 communes ont mis en place un cahier de doléances (voir notre article sur le sujet). Pour Sébastien Lecornu, « c’est un pari qui a fonctionné » car « les élus ont répondu présents ». Il met aussi en avant « les débats entre le Président et les maires », qui ont permis de « faire avancer le débat sur la décentralisation ».

Un coût de 12 millions d’euros

Sébastien Lecornu explique que le coût du grand débat « a été estimé entre 10 et 15 millions d’euros ». Au final, « on va être à 12 millions d’euros » selon le secrétaire d’Etat.

Le débat a coûté 12 millions d’euros, répartis entre le ministère de l’Ecologie, le ministère de l’Economie et les services du Premier ministre selon Sébastien Lecornu
03:49

Le ministère de la Transition écologique a pris à sa charge 6,2 millions d’euros, les services du premier ministre, notamment le SIG, 3,1 millions d’euros et 1,7 million vient du ministère de l’Economie. Il précise que « les autres dépenses sont imputées sur les différents postes, comme le ministère de l’Intérieur ». Pour Sébastien Lecornu, c’est « le coût de la démocratie ». En comparaison, le coût de la présidentielle, « c’est 250 millions d’euros ».

Dans la même thématique

Le grand débat en chiffres
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Le grand débat en chiffres
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le