Le harcèlement sexiste et sexuel à l’Assemblée doit « cesser », exigent des députés
"Ces violences doivent cesser": des députés issus des huit groupes politiques représentés à l'Assemblée ont adressé mardi un...

Le harcèlement sexiste et sexuel à l’Assemblée doit « cesser », exigent des députés

"Ces violences doivent cesser": des députés issus des huit groupes politiques représentés à l'Assemblée ont adressé mardi un...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Ces violences doivent cesser": des députés issus des huit groupes politiques représentés à l'Assemblée ont adressé mardi un courrier au président Richard Ferrand (LREM) pour réclamer des "décisions rapides" afin de "lutter contre les violences sexistes et sexuelles" au Palais Bourbon.

Dans ce courrier, obtenu par l'AFP, et dont le premier signataire est l'ex-LREM Matthieu Orphelin, 26 élus apportent leur soutien au collectif "Chair collaboratrice", qui a dénoncé fin mars, chiffres à l'appui, la persistance du harcèlement sexiste et sexuel à l'Assemblée.

Le collectif avait adressé un questionnaire aux collaborateurs, montrant des résultats "glaçants", selon les élus. Ils disent soutenir "sans réserve" les propositions du collectif: "gel de la clause de loyauté", qui empêche un collaborateur de nuire à son employeur en cas de dénonciation de situation de harcèlement; "mise en place d'une cellule d'écoute indépendante" à l'Assemblée et "possibilité de saisine du procureur par cette cellule dès accord de la victime".

Les signataires du courrier estiment aussi que d'autres actions pourraient être mises en place comme des formations obligatoires pour les élus, délivrées par les groupes politiques.

"Accepteriez-vous de mettre ce sujet à l’ordre du jour d’une prochaine réunion du bureau de l’Assemblée nationale, pour que des décisions rapides soient prises ?", demandent-ils à Richard Ferrand.

La déontologue de l'Assemblée, qui doit être auditionnée mercredi par le groupe de travail sur le statut des collaborateurs, avait elle-même préconisé en janvier la création d'une cellule d'écoute, jugeant "insuffisant" le dispositif de prévention et de lutte contre le harcèlement moral et sexuel.

Parmi les signataires du courrier figurent les LREM Guillaume Chiche et Claire Pitollat, Erwan Balanant (MoDem), Robin Reda (LR), Agnès Firmin Le Bodo (UDI-Agir), Sylvie Tolmont (PS), Elsa Faucillon (PCF), Danièle Obono (LFI) ou encore Bertrand Pancher (Libertés et Territoires), et des non-inscrits comme Delphine Batho.

Dans la même thématique

Le harcèlement sexiste et sexuel à l’Assemblée doit « cesser », exigent des députés
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Le harcèlement sexiste et sexuel à l’Assemblée doit « cesser », exigent des députés
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le

SIPA_01204192_000001
6min

Politique

Olivier Faure à la tête du PS : « Ce que va montrer le congrès de Nancy, c’est la faiblesse du parti »

Après sa réélection de justesse à la tête du PS, le plus dur commence pour Olivier Faure. Le premier secrétaire va avoir la lourde tâche d’unir un parti divisé, de conserver ses principaux bastions socialistes aux prochaines municipales ou encore de fixer une stratégie pour une candidature crédible à la prochaine présidentielle. Analyse du politiste Pierre-Nicolas Baudot et de l’historien, Alain Bergougnioux.

Le