Le Maire critique « ceux qui font le tour des usines » pour vendre des « illusions »
Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a critiqué vendredi "ceux qui font le tour des usines" pour promettre la ...

Le Maire critique « ceux qui font le tour des usines » pour vendre des « illusions »

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a critiqué vendredi "ceux qui font le tour des usines" pour promettre la ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire a critiqué vendredi "ceux qui font le tour des usines" pour promettre la "démondialisation", estimant que cela revient à vendre des "illusions" aux ouvriers français.

"Tous ceux qui font le tour des usines en vendant la démondialisation ou la nationalisation, ils mentent aux ouvriers français, et ils mentent aux salariés français", a assuré M. Le Maire lors d'un déplacement sur le site du groupe verrier Arc, dans le Pas-de-Calais.

"Il faut dire la vérité, dire ce que nous pouvons faire, ce que nous ne pouvons pas faire, c'est comme ça qu'on construit la confiance et qu'on peut avancer", a ajouté le ministre, appelant à "ne pas vendre des illusions".

Plusieurs responsables politiques ont fait le déplacement ces dernières semaines sur les sites d'entreprises en difficulté, comme Marine Le Pen, venue durant l'entre-deux tours de la présidentielle sur le site de l'usine Whirlpool d'Amiens, ou Jean-Luc Mélenchon, qui avait rencontré mardi les salariés de l'équipementier automobile GM&S Industry, menacé de liquidation.

"Deux coups de téléphone" de l'exécutif pourraient "régler instantanément" le sort de GM&S, et partant "de tout un territoire, toute une région", avait ainsi déclaré le leader de la France insoumise, candidat pour les élections législatives à Marseille.

"On doit se battre pour le patrimoine industriel français (...) Il y a d'autres endroits en France ou ça reste très difficile pour l'industrie, mais on va se retrousser les manches et on va se battre", a assuré de son côté Bruno Le Maire, tout en mettant en garde contre des attentes démesurées.

"L'Etat n'est pas là pour faire des miracles. Le rôle de l'Etat, c'est de soutenir toutes les initiatives qui sont prises par les entrepreneurs industriels, pour les aider à trouver des financements, pour les aider à trouver des solutions qui leur permettent de se développer, pour leur simplifier la vie", a-t-il jugé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Le Maire critique « ceux qui font le tour des usines » pour vendre des « illusions »
4min

Politique

Rencontre entre le PS et Sébastien Lecornu : « Quand on a 39 ans, je crois qu'on n'a pas intérêt à être censuré au bout de 15 jours », lance Patrick Kanner

Le nouveau Premier ministre, Sébastien Lecornu, poursuit ses concertations après sa nomination à Matignon. Il rencontrera mercredi plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste. « Il aura devant lui une opposition déterminée à obtenir des victoires pour les Français », promet le président du groupe socialiste au Sénat, Patrick Kanner, ce mardi 16 septembre.

Le

Le Maire critique « ceux qui font le tour des usines » pour vendre des « illusions »
9min

Politique

Budget : l’unité entre le PS et Les Ecologistes mise à mal par les discussions avec Sébastien Lecornu ?

Au moment où vont s’engager les discussions avec le premier ministre, Marine Tondelier, patronne des Ecologistes, marque sa différence avec le PS, se prononçant déjà pour le départ de Sébastien Lecornu. « On a notre stratégie et le PS a la sienne », assume le sénateur écolo Thomas Dossus. Elle veut « être au centre de la gauche », entre LFI et le PS, mais « il ne faut pas faire de grand écart qui fasse mal aux adducteurs », met-on en garde au PS…

Le

SIPA_01212671_000009
7min

Politique

Supprimer les avantages des anciens Premiers ministres : la mesure déjà adoptée au Sénat contre l’avis du gouvernement

Pour illustrer « la rupture » promise lors de son entrée en fonction, Sébastien Lecornu a indiqué vouloir supprimer les derniers avantages « à vie » qui sont encore accordés aux anciens membres du gouvernement. Un amendement en ce sens avait été adopté en janvier dernier lors de l’examen du budget 2025. Il allait plus loin et visait aussi les avantages des anciens présidents de la République. François Bayrou n’y était pas favorable et la mesure n’avait pas survécu à la navette parlementaire.

Le